Activité des joueurs [Crusader] Janvier2012/Septbre2012

Mickions a écrit:

le truc le plus con de toute l'histoire de Stronghold Crusader

Une belle erreur, oui. Pour compléter, c'est assez simple à comprendre. Lorsque tes assassins ont tué Nils, j'ai eu peur qu'ils n'aillent vers moi. Aussi, le temps que mes assassins arrivent, j'ai amené mon seigneur vers mes troupes, où il serait logiquement le plus à l'abri. Par la suite, j'ai pu mettre un mur et des douves pour éviter tout débordement, et j'ai logiquement rappelé mon seigneur. Le problème est que tu en as profité pour m'attaquer. Absorbé dans la bataille, je n'ai pas remarqué que le seigneur s'était coincé dans le corps de garde. La bataille a ensuite eu lieu, tournant en ma faveur, sous l'efficacité de mes balistes incendiaires, protégées par les assassins et archers montés. Ensuite, tu m'as attaqué. Pensant alors que mon seigneur était sur le donjon, j'ai ouvert le corps de garde pour faire sortir quelques assassins, et prendre en tenaille tes troupes. Le seigneur étant coincé à l'intérieur...

Bref, une "victoire", si on veut. Tout dépend de ce qu'on entend par victoire : triompher de l'armée ennemie, ou se contenter de terrasser le seigneur en contournant l'armée ennemie. Je ne pense pas qu'il faille s'honorer d'une telle victoire ; elle n'illustre pas le rapport de force, mais reflète simplement une erreur d'inattention de ma part. Avec la mort de Nils, le combat redevenait équitable.

En soi, je ne critique pas ton choix ; il est logique. C'est plus mon erreur que je critique. A ta place, il est évident que j'aurais fait la même chose. A la régulière, tu ne pouvais tout simplement pas gagner. De simples archers montés ne peuvent rien faire contre des balistes incendiaires. Je suppose qu'avec Galic, votre stratégie commune consistait à ce que ce soit lui qui utilise les balistes, toi venant essentiellement en renfort avec des fantassins. Tu as juste eu de la chance que nous jouions avec une néophyte, qui ignorait l'importance des douves. Selon ce que Nils m'a dit, tes assassins ont profité du fait que Magouz n'avaient pas fait ses douves pour passer. Ce qu'il faut signaler, c'est que cette victoire est une demi-victoire, en ce sens qu'elle ne reflète pas le déroulement de la bataille. Mais ton attaque est de bonne guerre, si j'ose dire.

Seigneur des Loups Noirs a écrit:

Si tu fonces dans le corps a corps

Au temps pour moi ; précisons donc : "si on a des assassins pour les défendre". Il faut être un Labreck pour charger en n'utilisant que des balistes incendiaires, ou utiliser des archers montés sans mantelets, ou des assassins sans archers montés.

Seigneur des Loups Noirs a écrit:

tu dis que le combat etait enfin equitable quand nils est mort , mais je vois pas en quoi il etait equitable

Pour plusieurs raisons, une raison qui me semble évidente, et une autre qui l'est quand on comprend un peu mieux ce qui s'est passé :

• Galic crashant, le combat était un 2vs1. C'est peu équitable, je dirais. Je ne tiens pas compte de Magouz et de Sir Thomas, qui étaient globalement occupés à se battre entre eux, et qui, de toute manière, n'avaient définitivement pas le niveau pour être vraiment dangereux. A 2 contre 1, nous sommes d'accord pour dire qu'objectivement, la balance penchait de notre côté. Avec la mort de Nils, si tu sais compter, nous descendons à 1 contre 1. D'un point de vue strictement objectif, c'est un peu plus équitable qu'un 2vs1. Si tu n'es pas d'accord avec ce simple fait, je ne comprends plus...
  
• Ensuite, tu pars du principe que Nils aurait considérablement affaibli l'armée de Mickions... C'est loin d'être le cas ! Le combat entre Nils et Mickions aurait désavantagé Mickions ? Que nenni ! Depuis quand un combat de cinq minutes affaiblit-il considérablement un joueur, surtout quand les deux s'affrontent par tirs d'archers montés interposés entre mantelets ? Tu sais bien que les combats comme ça durent des heures, et qu'on s'endort sur place. De mon côté, j'ai sacrifié 50 assassins (oui, 50 !) en allant aider Nils. Comment ? Et bien, après la mort de Nils, j'ai imis à toute allure un mur, ce qui a coupé une partie de mes assassins. Les ayant tous rappelés, ces boulets sont partis vers les forces de Mickions, qui les a massacré.

Conclusion --> Le combat était équitable, et la mort de Nils a favorisé Mickions, d'une part, par sa mort, et, d'autre part, par le fait que j'ai perdu entre un tiers et un quart de mes fantassins. J'ai donc perdu plus de troupes en allant sauver Nils que Mickions n'en a perdu lors du combat ultra-rapide contre Nils, où je doute d'ailleurs qu'il ait perdu énormément de troupes, vu qu'il n'y a pas de combat entre assassins, et que les archers montés ont échangé quelques tirs.

Goku a écrit:

Puis-je savoir où est le problème du fait de contourner l'armée adverse afin de directement attaquer le seigneur ?

Il n'y en a pas, si ce n'est qu'on ne peut pas vraiment parler de "victoire honorable". Je ne critique pas le choix de Mickions ; j'aurais agi de même à sa place. Le combat était perdu d'avance pour lui. C'était un cas de force majeure ; il n'y avait que ça à faire. Malgré les innombrables troupes que Nils a réussi à tuer, selon Loup Noir, Mickions ne pouvait tout simplement rien faire contre le barrage de balistes, surtout quand il a perdu tous ses assassins. Les archers montés, dans un combat à distance, sont totalement impuissants contre un feu nourri de balistes. Je pense qu'il aurait pu prendre l'avantage au niveau des assassins, car j'en avais perdu une bonne partie lors de ma tentative de sauver Nils, mais il lui a aussi fait preuve de malchance ; en les canardant, mes balistes ont incendié quelques postes de bûcherons, ce qui a créé un joli incendie, qui a sans doute contribué à conserver mon armée intacte, là où les assassins de Mickions sont partis en fumée.

Du reste, la lenteur des balistes est assez hors-sujet ici. Balistes ou non, j'aurais quand même ouvert mon corps de garde pour prendre l'ennemi en tenaille, ce qui aurait quand même abouti à la mort de mon seigneur. La rapidité des chevaliers ou des archers montés n'aurait rien changé ; je pense que Mickions attendait juste le moment où j'allais ouvrir mon corps de garde pour faire venir des renforts, afin de charger.

Goku a écrit:

tu défendais cette position

Tout comme je défendais aussi l'usage des catapultes contre les fantassins. Le propre de l'homme, c'est de savoir admettre ses propres erreurs, et de ne plus les commettre. J'avais tort en considérant que les catapultes constituent un moyen viable de combattre contre les ennemis, tout comme j'avais tort en considérant que les attaques dans le dos sont des tactiques honorables. C'est une stratégie à n'utiliser qu'en dernier recours, quand la bataille est définitivement perdue, et c'est ce qu'a fait Mickions. Ma frustration se porte indirectement sur l'opération de Mickions, mais la cause réelle, c'est mon erreur à avoir négligé de suivre le seigneur, en étant trop concentré sur la bataille contre Mickions, positionnant toujours mes troupes pour qu'il n'y ait pas trop d'écart.

Mémoires - Bataille sur le littoral

Nous avons perdu l'un de nos chefs de guerre, et l'une de nos haches de collection. En soi, la perte de seigneur de guerre n'est pas si terrible ; il fallait vraiment être un imbécile, pour espérer échapper aux ennemis, en s'abritant dans un tonneau dans le corps de garde ! Néanmoins, cette défaite, humiliante, alors que la Horde allait enfin pouvoir terrasser l'un de ces damnés LUtiens, a renforcé le coeur de nos braves, a réveillé ce sentiment haineux, qui a, depuis toujours, ligué entre eux les Barbares, au sein de la Horde. Néanmoins, elle a aussi ébranlé nos convictions ; nos frères sont morts, et nous nous rendons sur un ancien sanctuaire barbarien, afin de commémorer sa mort, puis de partir à la chasse aux LUtiens. Nous sommes à cet instant surpris ; plusieurs individus se battent sur ces terres, sur ce sanctuaire sacré. Tout galant qu'il est, le seigneur de guerre dirigeant la Horde propose son aide à la jeune Dame qui guerroie contre les ennemis.


Le développement est rapide, mais nos gestionnaires et conseillers municipaux sont un peu réticents à ce que nous nous développions sur un sol sacré. Nous avons beau leur promettre que nous détruirons tout ensuite, et que nous balancerons les corps des ennemis à la mer, aucun individu qu'autre un Barbarien ne pouvant être enterré sur un sol sacré, ils objectent quand même, de même que nos quelques prêtres, horrifiés à l'idée que nous construisions en ce lieu. Nous manquons donc de serfs à la fin de la période d'accalmie, mais nous avons néanmoins l'impression de dominer.

Les préparatifs faits, nous prenons le contrôle d'une partie du centre de l'île, utilisant cette position pour tuer les bûcherons de Lord Crusader, qui constitue pendant ce temps une cavalerie lourde, tandis que le Roi de Troie, notre principal ennemi, met au point des archers montés entourés d'hallebardiers et d'assassins. Nous avons eu vent de cette vieille stratégie, mais nous ne pensions pas avoir l'occasion de croiser la hache avec un ennemi qui l'utiliserait. Quelle bataille ce sera ! Nous nous dépêchons de nous élancer vers l'ennemi. Dame Magouz nous suit de près, disposant elle aussi d'archers montés, tandis que nous ne tardons pas à nous heurter aux ennemis. Nos archers montés sont à portée de sabots, les flèches sifflent dans les airs, et nous envoyons nos assassins, le Roi de Troie envoyant ses hallebardiers et ses assassins pour nous stopper. Une énorme ligne se forme entre nos deux blocs d'archers montés, tandis que les corps s'empilent. Nos premiers assassins succombent, mais les renforts se ruent sur les ennemis, poussant de féroces rugissements. Nos troupes ont encore à l'esprit l'humiliation contre Mickions ; les assassins qui sont là étaient présents contre ce maudit LUtien, et n'ont pas pu s'amuser. Ils sont frustrés, et se déchaînent sur les forces du Roi ! Là, une lame entaille l'armure d'un hallebardier, faisant reculer ce dernier, tandis qu'ici, une autre lame tranche la gorge d'un ennemi, qui tombe de la falaise, son corps se fracassant sur les récifs avant de se disloquer contre les vagues qui se fracassent sur la roche. Mais l'ennemi s'écroule. Ses archers montés tentent de s'enfuir, mais le corps de garde se referme. Nous rions. Eux, moi.

Malheureusement, la situation commence à se compliquer ; Lord Crusader vient en renfort, envoyant de multiples chevaliers. Nous nous ruons dans la ville de l'ennemi, qui déploie ses dernières forces pour nous stopper, tandis que les chevaliers de notre second ennemi organisent une expédition punitive contre la Reine. De notre côté, nous achevons de combattre l'ennemi, nous réfugiant dans son oasis.


Tous s'écroulent ; pas un ne survivra ! Nos troupes achèvent ensuite le seigneur ennemi, tandis que nous appelons des renforts : plusieurs centaines d'assassins. Nous nous ruons maintenant vers Lord Crusader, dont les troupes ont finalement été repoussées par les fantassins de la Reine. Nous n'aurons guère de mal à traverser la ville ennemie, afin de tuer ce dernier.


NB - Un FFA a ensuite été organisé sur la map "NDR-DRGN". Il opposait Falkord, Magouz, moi, et le Roi de Troie. La partie commençait bien, et promettait une bataille sanglante, mais la partie a planté, et continuait toujours à planter. Nous l'avons donc abandonné.

Mémoires - La chasse aux LUtiens, Acte 1 : Galic

Nous avons prié sur le sanctuaire sacré des Barbares. Et nous avons eu la réponse. Elle nous est apparue, dans un éclair de lumière, tandis que la Très Sainte Hache s'est matérialisée sur l'autel sacré du panthéon du sanctuaire. Notre honneur a été bafoué ; pour retrouver les faveurs du Dieu de la Guerre, le sang devra être versé. Beaucoup de sang. Emportant la Très Sainte Hache des Barbares, nous quittons le sanctuaire. Nos cibles : les LUtiens ! Jusqu'au dernier, nous les traquerons, et nous les tuerons ! Nos informateurs nous envoient dans le dernier repaire de leur maître en personne, Messire Falkord. Ce dernier se trouverait dans l'un de nos sanctuaires, en train de répandre sa propagande pro-LU. Malheureusement, lorsque nous arrivons, l'ennemi n'est plus là. Mais nous ne tardons pas à revoir Messire Thomas. Ayant eu vent de nos exploits, il nous explique qu'un dénommé Galic nous recherche. Notre sang bout à ce nom, et les mains de nos guerriers se referment sur leurs haches. Un LUtien ! Une cible qui nous recherche ! C'est un comble ! Messire Thomas accepte de nous guider jusqu'à lui, tout en nous expliquant que les troupes de "L’Illusionniste" se sont échauffés contre un seigneur de passage. Tant mieux ; nous ne voulons pas d'une petite victoire à la sauvage. Le sang doit être versé. Aussi, marchons-nous vers le LUtien. On le surnomme "L'Illusionniste" dans les auberges, et, le long des villages, nous sentons que nous approchons. Il suffit de voir les affiches à la gloire des Princes de LU pour sentir que Galic est récemment passé par là. Nous finissons par le croiser, en compagnie d'un autre seigneur, jeune inconnu. Seul un désert nous sépare. Nous ne nous lançons pas d'avertissements. C'est inutile. Nous ignorons pourquoi ce vaurien a choisi de se faire surnommer "L'Illusionniste", mais une chose est sûre... Sa mort, elle, ne sera pas une illusion !


Cette terre est pauvre en oasis, mais comporte d'intéressants gisements. Ils seront le centre de notre économie, et, alors que nous nous développons, et que nos informateurs nous envoient divers rapports, nous comprenons que Galic sera le véritable ennemi, et que la bataille se jouera véritablement entre lui et nous. Son bref allié, qui est trop faible pour être un LUtien, s'enferme dans son château, tandis que Thomas, prometteur, manque encore d'expérience pour représenter un véritable danger. Ce sera avant tout un duel, et c'est mieux ainsi. Il n'y aurait aucune gloire autrement, et nous ne retrouverons jamais ainsi les faveurs du Dieu de la Guerre.

La période probatoire ne tarde pas à cesser, et nous nous dépêchons de former le mur commun, Galic et son allié ayant opté pour des murs séparés. Nous constituons une traditionnelle armée, mélangeant archers montés, assassins, mantelets, et balistes incendiaires. Pendant ce temps, Messire Thomas, ayant bien compris que cette affaire entre nous et Galic ne le connait pas, choisit d'aller rendre visite à Miladin. L'armée de Galic se dresse sur une colline, au loin. Nos drapeaux se font face, et la tension et l'impatience montent. Qu'attendons-nous ? Pourquoi ne pas se battre ? Nous devons contrôler l'ardeur de nos hommes. La haine brûle dans leurs yeux, mais, sous l'autorité de la Très Sainte Hache, ils se plient aux directives de notre chef de guerre, qui préfère renforcer nos troupes, tandis que l'armée de Galic se positionne. Sentant la situation se complique, le seigneur Miladin choisira de partir. Thomas organisait un véritable siège, utilisant des trébuchets pour détruire les tours de l'ennemi, et avait réussi à repousser un bataillon d'archers envoyés par Miladin. Ce dernier a alors choisi de partir. La bataille se précise, et notre seigneur de guerre ne commet pas l'erreur de sortir encourager le moral des troupes. Nous espérons juste que Messire Thomas ne se sentira pas obligé de nous aider, gâchant ainsi notre prestige. Fort heureusement, l'armée de ce dernier étant ridicule face aux deux puissances en présence, ses conseillers militaires lui conseilleront d'opter pour la stratégie du soutien.

En voyant l'armée de Galic marcher vers nous, nous dévalons notre colline. 80 ingénieurs nous attendent, et nous voulons renforcer nos chances. Malheureusement, l'Illusionniste ne nous en laisse pas le temps, et ses troupes attaquent notre arrière-garde, se composant de nos balistes incendiaires ! Non ! Jamais ! Nos troupes se replient et se concentrent sur une plaine, les ennemis venant de petites dunes surélevées. Impatient de rapporter la tête de notre seigneur à ses maîtres, le seigneur Galic a lui aussi délaissé ses balistes incendiaires. Les nôtres se mettent à faire feu, tandis que Thomas reste à l'entrée du désert, envisageant éventuellement une tenaille. Les forces maléfiques de Galic surgissent alors, marchant vers nos troupes. Mais nos assassins sont également là, et se ruent à leur rencontre, tandis que les balistes incendiaires se sont positionnées dans une sorte de petite plaine, faisant feu à leur tour. Dégainez les sabres, soldats, et battez-vous ! Pour la Horde !


La bataille est terrible. La mort vient d'en haut. Le ciel est devenu un étrange ballet où d'énormes flèches enflammées jaillissent des deux camps. Elles transpercent les mantelets, fauchent les archers montés abrités derrière. Leurs corps sont transpercées sous ces énormes flèches en bois, tandis que leurs carcasses se mettent à s'enflammer, les mantelets se transformant en torchères. Un cercle de feu semble entourer nos assassins, engagés dans un combat à mort contre ceux de Galic. Le sable se teint de rouge, tandis que, sous le sable qui s'agite et sous les flammes, nos troupes sont incapables de distinguer qui l'emporte des deux camps. Quelques assassins de Galic tenteront de s'approcher de nos archers montés, ayant réussi par je ne sais quel miracle à s'approcher de nos forces, qui les tuent rapidement. Les flammes se taisent, et nous voyons que le sol est jonché de cadavres. Ceux de Galic ! Ce dernier abandonne ses balistes incendiaires, se repliant dans son fort, et nous détruirons les siennes. La bataille est gagnée, et, alors que l'ivresse de la victoire s'empare de nous, nous restons vigilants. L'ennemi a encore de quoi se refaire, et est suffisamment têtu pour organiser une contre-attaque. Attaquer trop rapidement pourrait être dangereux ; beaucoup de nos frères assassins sont morts dans ce sanglant combat, et nous attendons de nous renforcer avant de marcher de nouveau.

Quarante balistes incendiaires s'ajoutent ainsi à nos forces, et de nouveaux assassins viennent nous rejoindre, tandis que Messire Thomas nous suit de plus en plus près, de plus en plus audacieux, même si aucun mantelet ne protège ses troupes. Nous appelons également un régiment de massiers pour forcer l'entrée du passage. Galic s'est replié dans sa ville, mais les cheminées des ateliers fument, signe que l'ennemi n'est pas décidé à abandonner si facilement. Nous admirons son courage. Les LUtiens sont de valeureux ennemis. Quel honorable adversaire ! Nous exhiberons avec fierté sa tête lorsque nous reviendrons dans nos contrées.

Nous commençons à approcher de l'ultime colline, voyant les murs de l'ennemi. Il serait alors simple et aisé de l'incendier, nos balistes incendiaires étant à proximité, mais nous nous y refusons. Sentant toutefois la menace venir, l'Illusionniste organise une nouvelle sortie, envoyant d'innombrables assassins et hallebardiers vers nos forces. Nos assassins se ruent pour les stopper, et nous craignons que la victoire ne nous échappe, nos renforts peinant à traverser ce long désert. Non ! Nous ne pouvons perdre maintenant !


Comment peut-il avoir autant d'hommes ? Nous affrontons une ligne interminable, sous le tir protecteur de nos 70 balistes incendiaires. Les ennemis tombent par dizaines, mais continuent à attaquer, toujours plus nombreux. Ici, un hallebardier parvient à planter sa hallebarde dans le ventre d'un assassin, le soulevant fièrement en l'air, avant de l'envoyer s'écraser sur deux de nos frères, permettant à des assassins ennemis de les tuer. Fort heureusement, les tirs précises de nos balistes ravagent les rangs ennemis, fauchant les ennemis, tout en se permettant de décocher quelques salves à un ennemi qui n'a pas eu le temps de faire ses propres balistes. Nous remportons cette deuxième bataille, et Galic se replie à nouveau, détruisant tout le sud de sa ville, tandis que nos troupes approchent de ses murs, perçant l'entrée de sa ville.


Les dernières forces ennemies sont terrées au nord de son antre, et nous commençons à entrer. Nous voyant arrivé, Galic se lance à notre rencontre. Nous sourions, et nos balistes incendiaires s'arment. Surgissant de la brume, nous voyons alors des dizaines, des dizaines, et des dizaines d'assassins. Enfer ! Une véritable armée converge vers nous ! Quel est donc ce démon, qui pond des armées aussi rapidement qu'une femme pond des enfants ? Un bref soupçon de peur étreint le coeur de nos hommes, alors que les assassins s'approchent. Allez, mes braves ! C'est la dernière épreuve ! Brisez le LUtien ! Notre ville s'est entièrement ruinée pour fournir des équipements à nos ultimes troupes. Si nous perdons maintenant, Messire Thomas pourra s'attribuer le mérite de cette victoire, et nous le voulons pas ! Nos balistes incendiaires se mettent à tirer furieusement, fauchant les assassins ennemis, qui atteignent nos forces. La moitié de nos assassins sont affaiblis par les précédentes batailles, et les autres sont submergés par le nombre. Les masses de nos massiers tourbillonnent furieusement dans le ciel, fracassant avec l'acharnement du désespoir crânes et torses, mais les sabres des assassins de Galic perforent leurs poitrines. La bataille tourne au massacre, et l'ennemi entre dans le flanc de nos archers montés. Désespérés, ces derniers se replient, tandis que les balistes incendiaires, trop lentes pour fuir, tiennent la position. Voyant nos troupes finir, Galic envoie ses propres archers montés.

C'est alors que nos balistes incendiaires se mettent à leur tirer dessus ! La troisième bataille a été remportée, et, même si nous ne comptons plus que quelques assassins, et 8 malheureux massiers tenant à peine debout, la troisième armée de Galic a été brisée. Les archers montés se replient sous le tir de nos balistes, mais nous sommes trop fiers de notre victoire pour voir les forces de Messire Thomas, qui nous doublent, et vont terrasser le seigneur ennemi. Qu'importe, après tout. Nous avons terrassé le premier des LUtiens. La bataille fut rude, l'ennemi fut acharné, mais, après tout, nous n'en attendions pas moins d'eux.


Barbarius / Galic : 2 - 0