Activité des joueurs [Crusader] Avril2010/Janvier2011

Beau combat à toi aussi, Endof.

Qui aurait pu croire qu'un désert pouvait receler tant de monde ? Alors que nous quittons les terres où nous avons affronté Neo,des cavaliers viennent nous. Nous y reconnaissons Vovvy. Nous suivait-il ? S'est-il égaré ? Lui-même l'ignore, et, après avoir demandé à nos guides où se trouvait la route de la tortue, il nous explique être en désaccord avec l'interprétation que nos scribes ont eu eu de la bataille contre DDELMA, évoquant l'aide indispensable fournie par le Dieu-Tortue, qui aurait utilisé sa puissance pour ralentir les ennemis afin de nous permettre de nous défendre. Nous nous perdons dans une discussion doctrinale qui aboutit à l'arrivée impromptue de deux guerriers. L'un appartient à la fameuse caste des GoC, et l'autre est un guerrier qui prétend nous connaître. Son nom ne nous évoque rien, mais nous en avons tué tellement qu'il serait difficile de tous se les rappeler. Le GoC, Rokki, nous explique qu'il est là pour venger l'humiliation de DDELMA, et qu'il fera froid en Enfer le jour où un plouc et un bûcheron viendront à bout des Généraux du Désert. Nous lui expliquons que sa tombe l'attend à côté de celle de son allié. Les négociations se terminent rapidement.

• La Renaissance de la Horde - 16 - De mauvaise foi

Tout ce que l'on peut dire, c'est que les Généraux du Désert sont avant tout d'habiles manipulateurs, établissent leurs règles à leurs avantages, et les rompant selon leur bon vouloir. Nous nous étions plus ou moins aperçus de cela en défiant DDELMA, même si ce dernier avait eu l'honneur de se racheter en se fiant aux préceptes du Dieu de la Guerre. La période probatoire ne fut pas des plus réussies pour notre seigneur, mais elle lui permit néanmoins d'avoir une bonne position. Firefox attaquera rapidement à l'aide d'archers montés et d'assassins, sans utiliser de mantelets. Nos troupes sortiront l'affronter, tuant tous ses archers montés, mais nous comprendrons la véritable raison de son attaque : des assassins qui passeront par-dessus les murs pour aller atteindre le maître tortuïste. Ce dernier n'aura aucune autre solution que de déplacer son seigneur pour éviter les lames mortelles des assassins le temps que les renforts arrivent pour le sauver. Inacceptable situation de la part de nos adversaires, qui nous gratifieront dès lors du titre de "noobs". Entre-temps, Rookie attaquera notre ville avec de nombreux hallebardiers et des archers montés. Ce sera enfin l'occasion de comparer la force des hallebardiers et celle de nos 80 massiers.

Ce sera un massacre. Les hallebardiers ennemis peineront à déplacer leurs énormes hallebardes, donnant à nos massiers suffisamment de temps pour enfoncer leurs armures et les massacrer. L'ennemi devra se replier, et nous nous lançons à sa poursuite. Firefox se sacrifiera en envoyant ses archers montés sur les nôtres, et nous perdrons la moitié de nos troupes avant d'envoyer nos massiers. Rookie reviendra le soutenir,e t il nous faudra nous replier. La stratégie de l'ennemi consistera dès lors à nous contenir en balançant des séries de flèches sur nos troupes, tout en formant une nouvelle armée d'hallebardiers, Firefox se tournant vers les massiers, ayant sans doute constaté leur grande efficacité. Vovvy viendra en renforts, disposant de dizaines de massiers, de frondeurs, d'hallebardiers, d'arbalétriers, d'archers montés, et de frondeurs. Sur notre ordre, il éloignera nos massiers pour essayer d'appliquer la fameuse stratégie du contournement, dont le succès, mitigé contre DDELMA, fut un peu plus avéré ici. Alors que nos massiers affronteront une seconde vague d'hallebardiers, Vovvy parviendra à surgir au milieu de la masse ennemie. Sans exception, tous les archers montés du sergent Rookie seront tués dans cette charge, mais, alors que les massiers se dirigeront vers les troupes de Firefox, ils heurteront les massiers de ce dernier, et seront massacrés jusqu'au dernier. Firefox utilisera alors ses massiers en fonçant sur nous... Du moins, le pensions-nous. Nous n'avions alors pas compris que des guerriers détournant des règles à leur avantage n'ont pas d'honneur, et ne combattent pas pour le plaisir du sang versé, pour les morts sur le champ de bataille, pour le sentiment de chaos qui se dégage lorsque les armées s'entrechoquent, mais simplement pour satisfaire leurs supérieurs et leur orgueil démesuré en tuant les seigneurs ennemis, sachant que la mort du seigneur entraine la dispersion de toutes ses troupes. Contournant nos troupes, les massiers de Firefox fileront vers le tortuïste, ne laissant aucune chance à son seigneur.

Désormais seul, notre maître décidera, après avoir repoussé les ennemis avec ses ultimes archers montés, de se défendre sur son fort. Manquant d'or suite à cet assaut, n'ayant plus aucune chance de survie, la Horde optera pour placer des fosses empoissées. Elle en placera pile sur la brèche ennemie, réunissant ses troupes sur son donjon. L'ennemi viendra avec de nouveaux hallebardiers, des massiers, et des assassins. L'essentiel de leurs armées se placera pile sur nos fosses empoissées. Les archers décocheront des flèches. Malheureusement, aucune ne réussira à enflammer les fosses. Pourquoi, Seigneur ? Pourquoi as-Tu refusé de nous laisser brûler ses impies ? Quel était Ton message ? Ta raison, Seigneur ? Nous ne pourrons enflammer que quelques fosses empoissées, n'incendiant aucune troupe. L'ennemi enverra alors des esclaves incendier notre ville. Pourquoi donc, Seigneur ? Pourquoi nous refuser de brûler les impies, des hommes sans honneur, qui ne respectent pas leurs propres règles ? Les estimes-tu indignes de mourir ? Considères-tu qu'il est plus juste pour eux de vivre dans le déshonneur, que de mourir ? Espères-tu d'eux qu'ils se rachètent ? Ô Seigneur, Tu ne peux nous laisser périr ainsi. Ta Main divine s'abat sur nous, figeant la partie. Un éclair d'une blancheur éblouissante nous enveloppe, tandis que le temps se fige et se noie dans une tornade de sable. Nous nous réveillons au milieu du désert, avec nos hommes, loin de la "bataille".


Merci, Seigneur.


Je n'ai pas les stats, car mon jeu a crashé juste à la fin lors d'un retour Bureau qui ne lui avait visiblement pas plu ! Sur la partie en elle-même, j'en suis assez déçu Si Firefox et Rookie ont un bon niveau, leur conception des règles est des plus navrantes. La fameuse règle du "King On Keep" ne fut ici qu'un prétexte pour rusher à gogo, et la règle du "No Fire" a été totalement zappée à la fin quand ils ont incendié ma ville, alors que je n'utilisais le feu que pour me défendre. Il est vrai que l'incendie en lui-même n'aurait rien changé, car je ne pouvais plus rien faire, mais je regrette de voir de bons joueurs se résumer à des stratégies consistant à rusher à gogo, sans se donner la peine d'affronter les armées des ennemis, et nous traitant ensuite de noobs.

Tiens, on dirait ma partie du dessus ^^ Ça ne m'étonne pas de Tata Vlad, je crois l'avoir déjà affronté dans le temps, et il m'avait fait un coup bas pareil.

Vous avez l'air d'avoir bien joué, puisque vous avez gagné la guerre. Votre défaite n'est due qu'à un coup bas de la part des joueurs, auxquels on ne s'attend pas forcément, à force de jouer avec des adversaires réglo.

Merci, Néo !

Je l'évoque juste au passage, car un bogue m'a empêché de prendre des screens, mais j'ai fait un 2vs1 avec DDELMA dans la nuit. J'étais avec un noob qui m'a pris pour un expert à cause du tag "TAK" (héhé). Croyez-le ou non, mais il a réussi à paralyser l'éocnomie de DDELMA en parvenant à tuer ses serfs. C'était d'autant plus appréciable que j'avais littéralement foiré mon développement en passant les ressources du grenier en "Rations supplémentaires" (nous jouions sur une map originale), et que j'avais à peine eu 300 serfs à la fin du NR. La parti e a crashé quand mes 100 massiers ont balayé les assassins de DDELMA, et que ce dernier, visiblement désespéré, avait congédié tous ses archers montés.

Le Dieu de la Guerre nous a conduits dans un lieu étrange, où deux étranges structures défensives dominent une plaine désertique. Devant nous, alors que nous nous demandons où nous sommes, nous ne tardons pas à apercevoir le maître tortuïste. Nous nous disputons encore, ce dernier prétendant que c'est la Carapace du Dieu-Tortue qui nous a sauvé de nos ennemis. Un guerrier surgit alors. Se faisant appeler Terminator, nous comprendrons rapidement qu'il travaille pour les GoC, qui ont juré notre mort depuis l'élimination de DDELMA. Vovvy se retourne alors contre nous, et nous explique qu'il doit nous tuer. Pourquoi ? Il n'a pas de réponse, mais il sait qu'il doit le faire, et cela lui suffit. Les ennemis s'éloignent de l'autre côté de la plaine. Nous n'avons jamais foulé cette terre auparavant, mais ce n'est pas un problème. Ils périront.

• La Renaissance de la Horde - 17 - Une solide carapace

A force de combattre à nos côtés, le maître tortuïste est devenu à nos yeux une menace sérieux, un ennemi qu'il ne faut pas sous-estimer. Nous ne comptons pas le faire, et installons notre ville en tirant profit des gisements de pierre et de fer, de l'oasis, et de la forêt nous séparant de nos ennemis. Notre développement est relativement bon, et nous nous tournons vers une production exclusive de masses, oubliant totalement les assassins. Terminator n'est pas un ennemi très dangereux, et ne se remarquera qu'en incendiant la totalité de nos postes de bûcherons. Nous titillerons légèrement les bûcherons du tortuïste, qui formait une armée complexe, mélangeant mantelets, arbalétriers, hallebardiers, massiers, assassins, balistes incendiaires, et spadassins européens. Nous attaquerons les premiers, convergeant vers notre ennemi, utilisant des catapultes pour faire une brèche. Malheureusement, ce sera le signal pour les assassins de Terminator, secrètement cachés dans un coin de la région de nous attaquer, passant par notre second corps de garde, positionné trop près de nos mines de fer pour y mettre un pont-levis.

Tandis que notre armée principale se positionnera d'une manière imparfaite sous les tirs de notre ennemi, nous devrons abandonner le champ de bataille pour contenir l'attaque. Vingt massiers iront reprendre le corps de garde, tandis que soixante assassins iront accueillir les forces de Terminator. Pas un survivant n'en réchappera, mais, entre-temps, la bataille principale se compliquait, nos troupes se faisant aplatir.


La situation commençait à se compliquer. Après avoir percé nos murs, nos massiers tenteront de combler les douves, sous le tir des ennemis. Mal positionnés, nos archers montés tomberont comme des mouches sous les tirs de l'ennemi, avant que nous ne parvenions tant bien que mal à faire un trou. La sagesse nous aurait imposé de fuir. Mais nous foncerons, nos 80 massiers se ruant vers l'ennemi. Une nuée d'hallebardiers et de massiers surgira face à nous, et de maléfiques assassins sortiront des entrailles de la ville. Nos massiers s'empaleront contre les longues hallebardes des ennemis, se brisant contre les masses, ou se faisant égorger par l'ennemi, qui lancera alors un contre. Nous nous replions avec horreur, sans grand espoir de pouvoir gagner notre ville, tout en reformant aussi vite que possible des massiers pour aller soutenir notre cavalerie et notre artillerie. Notre infanterie a été réduite à néant, et l'infanterie ennemie marche. S'il avait également envoyé sa cavalerie, Vovvy aurait probablement eu une chance de briser la Horde. En commettant l'erreur de n'envoyer que ses fantassins, il s'est exposé à la fureur de l'armée restante. Nous incendierons un poste de bûcheron ennemi, provoquant un micro-incendie qui affaiblira tous ses massiers, rendant leur mort extrêmement aisée. Les hallebardiers, trop lents pour pouvoir atteindre nos troupes, mourront intégralement sans dégât, et les assassins de Vovvy suivront le même sort. Tenter de continuer à attaquer était toutefois trop risquée, l'ennemi pouvant aisément refaire des fantassins pour nos détruire. Remerciant le Dieu de la Guerre pour Sa clémence, nous nous replions à l'entrée de notre ville, reformant notre armée, tandis que Vovvy se positionne devant son mur, améliorant également son armée.

Le temps se suspend tandis que chacun se fortifie, les deux hésitant à attaquer l'autre. Vovvy prend les devants, et utilise les structures défensives pour placer ses arbalétriers. Ils disposent d'une portée de tir si incroyable qu'ils peuvent atteindre notre corps de garde ! Nous éloignons prudemment nos troupes, mais notre bouffon, ayant visiblement trouvé ingénieux d'aller voir ce qu'il reste de la forêt au centre, se reçoit suffisamment de carreaux dans le ventre pour ressembler lui-même à un arbre. Nous utilisons des catapultes pour démolir ce gigantesque mur, foulant probablement un mur sacré. Quelle importance ? Les arbalétriers ennemis finissent par tomber dans des hurlements de frayeur, incapables de pouvoir se raccrocher à une muraille qui tremble sur ses fondations sous le fait de nos de catapultes. Ils se brisent en mille morceaux devant la terrifiante armée de Vovvy, qui ne semble que nous attendre. Les cors et trompettes tortuïstes raisonnent chaque jour, les flammes du fort de Terminator brillant chaque nuit, comme un sinistre avertissement. L'ennemi a empalé sur ses murs les quelques prisonniers qu'il a pu faire, ou les laisse fuir jusqu'à ce que nous puissions les voir avant qu'une salve de flèches ne les abatte froidement. Dans un rugissement de haine, la Horde se met en place. 250 massiers. 100 mantelets. 75 archers montés. 90 balistes incendiaires. Le choc sera colossal. Nos centaines de pas font trembler le désert, tandis que nous avançons vers l'ennemi. Les balistes incendiaires finissent par cracher leurs salves mortelles sur nous.


Nos mantelets volent en éclats, nos archers montés s'effondrent lamentablement, et nos balistes incendiaires peinent à affaiblir l'ennemi, dont l'armée semble invincible. Notre seigneur réalise rapidement que la moitié des mantelets ont été détruits, et, qu'à ce niveau-là, la situation pourrait mal finir. Le Dieu de la Guerre refuse que nous faisions des renforts, provoquant des connexions perdues qui nous empêche de pouvoir faire des mantelets pour soutenir la Horde dans un périlleux combat. Surgissent du désert, les assassins de Vovvy surgissent alors, filant vers le coeur de notre armée, un bloc de mantelets et de balistes incendiaires qui tire sans s'arrêter vers l'ennemi, ne se donnant même plus la peine de viser. Les massiers s'élancent alors, fauchant les assassins sans la moindre difficulté. Vovvy envoie alors ses massiers et ses hallebardiers. Nous chargeons. La charge suprême. Crois en Nous, Seigneur, comme nous croyons en Toi. Agenouillé sur le toit de son donjon, notre maître T'appelle. Entends-nous, Ô Seigneur. Nos massiers s'élancent, et Ton pouvoir semble les inonder. Dix masses s'abattent sur le premier hallebardier en même temps, n'en faisant qu'un petit tas difforme de chair et de carcasses métalliques. Les autres hallebardiers, éblouis par le soleil qui se reflète sur leurs armures, font mine de vouloir se replier sur notre armée qui les broie. Les massiers ennemis tentent vainement de nous tuer. Là où un de nos frères tombe, dix des leurs chutent. L'infanterie du maître tortuïste est brisée sur place, réduite à l'état de cadavres dont les tripes pendent à l'air, les corps coupés en deux. Nous nous élançons sur l'ennemi, désorienté, notre charge rapide surprenant l'ennemi, qui tarde à éloigner sa cavalerie. Nos massiers n'auront même pas à remuer les masses, se contentant d'avancer pour faucher les innombrables adversaires.


Trop tôt pour crier victoire. L'ennemi dispose encore d'une ville. Nous approchosn rapidement notre cavalerie, n'ayant plus que 13 mantelets. Les archers montés de Vovvy sont tués, mais il a eu le temps de refaire des troupe, de l'autre côté du mur. Pas question d'attendre des renforts. Nous nous attaquons au mur, avec acharnement, les masses faisant voler les blocs de pierre, jusqu'à révéler les douves. Notre artillerie, qui comprend encore 70 balistes, s'approche lentement, et nos massiers comblent sous les tirs des archers montés de Terminator et de ceux de Vovvy. Les balistes se mettent à tirer, visant les troupes non protégées de Terminator, provoquant au passage un incendie, les flammes se propageant rapidement dans toute la ville de Vovvy. L'ennemia cependant eu le temps de faire de sinistres assassins, qui s'élancent vers nos massiers, qui choisissent de se replier provisoirement, laissant le soin à nos balistes de tuer les ennemis.


Nous attaquerons les troupes de Vovvy, les tuant. Ce dernier ne dispose plus que de quelques spadassins arabes et archers arabes sur son donjon, que nous attaquerons avant qu'il n'ait le temps de placer des fosses empoissées. Nous y croiserons au passage Terminator, terminant cette sanglante bataille.

C'est le désert, et nous nous enfonçons dedans. La Horde marche lentement, désorientée, dans un environnement qu'elle ne connait pas. A-t-elle peur ? Moins que nos guides, qui ne reconnaissent pas leur position à l'aide des étoiles ou de la position du soleil. Nous marchons à l'aveuglette, nous enfonçant dans des plaines rocailleuses jonchées d'ossements poussiéreux, traces des bêtes égarées et mortes de soif. Pour quelle raison le Dieu de la Guerre nous-a-t-il conduits ici ? Épuisés, nos soldats bivouaquent à chaque bout d'oasis, creusant le sol pour y trouver de providentielles gouttes d'eau et sécher leurs lèvres craquelées. La réponse ne tarde pas à venir sous la présence de cavaliers appartenant à White Shadow. Il nous explique que nous foulons le sol sacré de son clan, et qu'il en a assez que nous le poursuivions. Comme nous ne pouvons pas lui expliquer comment nous avons trouvé cet endroit, il décide d'en finir avec nous. Il est né ici, il a grandi ici, et même la Horde ne pourra rien faire contre lui. Du moins, est-ce là ce qu'il prétend, et nous entendons bien lui démontrer le contraire.

• La Renaissance de la Horde - 18 - Où pas un arbre ne pousse

Se développer avec un nombre aussi restreint de ressources n'est point chose aisée. Nous nous concentrons sur la production intensive d'arbalètes et de nourriture, revendant la seconde pour agrandir notre production. Elle restera toutefois bien modeste, dû à une mauvaise organisation du territoire. Nous avons en tout cas suffisamment d'or pour défier White Shadow, qui applique une stratégie consistant à utiliser une revente massive de pain mélangé à la haute stratégie. Son nombre de serfs finit par dépasser le nôtre, et il démarre les hostilités en envoyant des bandes d'archers montés.Nous comprenons sa hargne à vouloir déloger l'infidèle souillant son sol sacré ; nous aurions réagi de même, dans des temps anciens, pour protéger notre Sanctuaire. Il se replie toutefois rapidement lorsqu'il voit que nos mantelets protègent nos archers montés, et nous commençons à l'attaquer, bien décidé également à rapidement l'éliminer. Nous manquons malheureusement de mantelets, l'ennemi en refaisant avant de nous attaquer. Aurions-nous été un brin plus patient, un brin moins arrogant à sous-estimer un ennemi que nous avions déjà vaincu par deux fois, que la situation aurait été différente. White Shadow contre-attaque, et nous tentons tant bien que mal de nous replier. Il nous poursuit, nous empêchant de rentrer dans notre fort, parvenant à tuer nos maigres assassins. Nous ne pouvons nous replier, et notre cavalerie fuit dans le désert. Trop occupé à la diriger pour essayer tant bien que mal de la faire revenir, nous n'avons pas le former de nouvelles troupes, de revendre le pain, ou d'acheter du bois pour nos ateliers. White Shadow a le temps de faire cela, et prend ainsi un avantage décisif. Lorsque notre cavalerie parvient finalement à revenir, elle ne se compose plus que d'une poignée de mantelets et d'archers montés, et nous nous dépêchons de reformer nos troupes pour affronter les multiples archers montés de White Shadow, qui parviendra après plusieurs escarmouches à faire une percée à l'aide d'un bélier.

La bataille se poursuit dans notre ville, White Shadow envoyant un groupe d'archers montés dans nos fermes. Nous nous positionnons dedans, et parvenons à tuer les ennemis, tout en affrontant le gros de la cavalerie. Au même moment que lui, nous comprenons qu'il manque de mantelets. Il a plus d'archers montés, mais moins de mantelets que nous, et beaucoup de ses troupes ne sont pas protégées. La victoire ne semblerait donc pas nous échapper... Mais l'ennemi dispose d'assassins qu'il envoie dans notre ville. Suffisant pour briser nos maigres assassins ? Nous espérons que non, mais nous déchantons en voyant des vagues d'assassins converger vers nous. Nous y perdrons toute notre infanterie et notre cavalerie, les ennemis convergeant vers le seigneur, nos esclaves se faisant massacrer dans leurs ateliers. Mais nous refusons de nous rendre. Revendant toutes nos dernières ressources, nous formons des frondeurs avec lesquels nous parvenons à affaiblir les ennemis qui se pressent, blessés, dans notre donjon. Armé de sa lourde hache, notre seigneur les accueille. Là, il plante le bout tranchant dans le ventre d'un ennemi, avant que la lame d'un autre ne ricoche contre son armure, permettant à notre seigneur de lui décocher un uppercut qui lui brise la mâchoire. Furieux, notre seigneur sort alors, affrontant les derniers assassins restants. Il brandit sa hache en l'air, l'abattant sur le crâne d'un assassin, le fendant en deux, avant de la déplacer sur un autre ennemi dont il tranche promptement la gorge, faisant voler au passage sa tête qui rebondit contre le mur que nous avions dressé pour protéger nos paysans des tirs des archers montés ennemis. Nos derniers frondeurs se heurtent aux archers montés, étant tous tués. Des renforts ennemis surgissent au loin, et notre seigneur marche vers les ennemis. Plusieurs assassins surgissent, et sa lourde hache siffle dans les airs, tuant un assassin en lui coupant les jambes, avant qu'une lame ne frappe son dos, lui faisant plier le genou. La lame de l'ennemi se dresse, le sang de notre seigneur tombant sur le sol, avant qu'il ne l'abatte vers sa tête. Les mains jointes de notre seigneur saisissent alors la lame, les gantelets la retardant. Surpris, l'assassin décontenancé relâche sa prise, permettant à notre seigneur de le faire chuter avant de le tuer d'un coup de pied dans la gorge. Une série de flèches atteint alors notre seigneur, qui semble vaciller, mais continue à marcher. De nombreuses flèches n'ont pas percé cette armure, mais certaines ont réussi, et il laisse derrière lui des traînées ensanglantées en fauchant les archers montés. La première vague de White Shadow est quasiment annihilée, mais des dizaines d'archers montés et d'assassins surgissent alors, pointant leurs flèches sur notre seigneur, qui marche vers eux en grondant. Plusieurs flèches frappent sa poitrine, le faisant tomber à terre. Alors que sa vision s'obscurcit, il aperçoit les bottes métalliques de White Shadow, sa cape traînant dans le sable. Notre seigneur se redresse, essayant de relever sa hache, voyant une lame jaillir devant ses yeux, lui coupant la vision du soleil, avant de s'abattre sur lui, le plongeant dans l'obscurité dans un dernier râle.


PS : J'ai du oublier de prendre la seconde partie des statistiques ><

WhiteShadow nous a-t-il épargné, ou a-t-il cru nous avoir tué ? Notre seigneur se réveille dans le charnier de ses troupes, au beau milieu du désert. Impossible de retrouver les traces menant aux terres de son ennemi, ni même de savoir où il se trouve. Il se contente de marcher sous un soleil de plomb, jusqu'à tomber sur une patrouille. Ami ? Ennemi ? Notre seigneur est rassuré quand il aperçoit les bannières d'Endoftheday. Ses soldats l'amènent dans un campement où il récupérera des forces, avant d'appendre que ce dernier est parti attaquer Lusenrad. Un peu d'aide ne serait pas de refus, et nous partons avec lui, décidés à laver notre honneur. Malheureusement, Lusenrad n'est point seul, et est accompagné d'un certain Geralt. Il a beau être notre ami, nous ne lui ferons aucun cadeau. La Horde doit laver son honneur après sa défaite contre White Shadow !

• La Renaissance de la Horde - 19 - La chute

Le développement de notre seigneur sera assez convenable, le mettant dans une bonne position sur le tableau économique. Nous savons que Lusenrad est un adversaire redoutable, à ne pas prendre à la légère, mais nous savons aussi qu'Endoftheday est un combattant talentueux. Nous formons une armée comprenant essentiellement des massiers, des mantelets, et des archers montés, attaquant avec Endof. L'ennemi viendra toutefois en premier, envoyant des chevaliers dans notre ville en perçant un mur. Nous les laissons s'aventurer au milieu de nos esclaves avant d'envoyer nos massiers sur eux, puis d'aller à l'assaut. Lusenrad dispose cependant d'un nombre redoutable d'archers montés et de mantelets, se barricadant derrière ses murs à chaque fois que nous tentons de l'attaquer avec nos massiers. Il nous faut nous replier pour former plus de mantelets et d'archers montés. Entre-temps, Geralt lance une attaque composée d'hallebardiers. Nous déciderons avec Endoftheday d'élaborer une stratégie, ce dernier essayant de faire une brèche à droite tandis que nous essaierons de contenir Lusenrad. Notre stratégie nous amènera finalement à faire une attaque conjointe, où nous réussirons à faire tant bien que mal à faire une brèche sur la gauche. Beaucoup de nos frères seront morts dans cet assaut, mais nous parvenons tant bien que mal à entrer. Luserad a dardé la zone d'un nombre redoutable de fosses piégées, et, en essayant de les contourner, nous nous heurtons à une horde phénoménale d'assassins. Geralt a misé sur les archers montés, Lusenrad sur les assassins. Affaiblis après avoir tenté une percée, nos massiers et ceux d'Endoftheday ne peuvent repousser une telle armée, et nous devons nous replier sous les tirs ennemis.

L'ennemi ne se laissera pas faire aisément, et nous essayons de contrôler le milieu de terrain en réveillant nos bûcherons pour obtenir plus d'or. Si cette technique marchera relativement bien chez notre allié, elle connaitra chez nous de cuisants échecs, les ennemis se ruant en effet devant notre mur pour larguer des flèches sur nos serfs, les massacrant tous. La partie s'inverse lentement, nos ennemis disposant de deux armées redoutables, avant de décider de charger, envoyant leurs immenses armées se presser devant nos troupes. Des volées de flèches s'abattent dans la ville, brisant les bâtiments, transperçant nos mantelets, fauchant nos archers montés. Nos massiers meurent par dizaine, nous laissant une infanterie grièvement blessée.


Les flèches pleuvent sur nos troupes. Les attaques des ennemis ont paralysé notre ville. Il nous est impossible d'envoyer des renforts, et tous nos espoirs se fondent sur la cavalerie lourde d'Endoftheday, qui tarde à arriver. Les bannières de notre allié surgissent alors, et sa cavalerie se rue vers l'ennemi, parvenant à le faire s'éloigner de nos murs. Un bref répit, mais notre armée est anéantie. Nous entendons derrière nos murs les bruits de la bataille, suivi des hurlements d'agonie des chevaliers d'Endoftheday brisés par les innombrables assassins de l'adversaire. Les ennemis retournent s'occuper de notre armée, tandis que leurs hallebardiers percent une entrée dans la ville d'Endoftheday, et se ruent sur lui, ses assassins fonçant à toute allure. Nous venons en renforts, envoyant autant de massiers et d'assassins que possible. Les assassins et les archers montés d'Endoftheday parviendront à repousser les assassins de l'ennemi, vengeant la mort de leurs chevaliers. Les hallebardiers ennemis se heurtent à nos assassins envoyés pour essayer de repousser l'immense cavalerie légère de Geralt, et nous parvenons à faire nos premiers morts sur les hallebardiers ennemis. Une bien maigre victoire, car notre cavalerie n'existe plus, se résumant à 20 archers montés contre 200. Le temps se suspend alors, et un immense éclair ouvre le ciel en deux, nous éloignant du champ de bataille, nous ramenant dans un territoire familier, loin du massacre.


PS : Le screen est d'Endof', car j'ai planté à la fin.

Ouais, je passais en 2 secondes de 150 serfs autour du pot-de-feu... à 0 serf xD Dur, dur, de se faire de l'or dans ces conditions ^^ Mais j'y compte bien, Endof ; on l'aura, la tête de Lusenrad xD

Il est vrai que la partie manquait d'un brin de folie xD Quoique, nous aurions été capables de les vaincre sans même comprendre comment, comme contre DDELMA