Barbarius Seigneur Templier Maître d'arme
Type de partie préférée : partie solo contre IA Age : 33 Date d'inscription : 20/06/2006 Localisation : Le Havre Nombre de messages : 5779 Victoires de Campagnes :
| Sujet: Re: SHAMILA attaque LE GRAND BARBARIUS en Haute Normandie Mar 1 Avr 2008 - 22:27 | |
| Le combat sera assez délicat, à cause de ma connexion. S'il m'est impossible d'assurer la partie (mais je suis sûr que l'on trouvera un moyen), je verrais si je dois donner la Haute Normandie à Shamila, ou plutôt, en faire une sorte de "concours", si c'est possible... Mais bon, je crois qu'on arrivera à jouer. Il faut juste que l'Hôte qui nous héberge se joigne à notre partie, puis qu'il se sacrifie. |
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Barbarius Seigneur Templier Maître d'arme
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| Sujet: Re: SHAMILA attaque LE GRAND BARBARIUS en Haute Normandie Jeu 3 Avr 2008 - 20:21 | |
| Récit de l'historien Edouard de Médigny
Après le puissant assaut de Gribouil, la Haute-Normandie devait à connaitre une brève accalmie. Je n'étais toujours pas décidé à partir vers d'autres contrées, et grand bien m'en prit. Pendant plusieurs semaines, on nettoya la région des nombreux cadavres de catapultes errant dans toute la région. La politique de Barbarius commençait à fonctionner. Après avoir résisté aux assauts de Balian, et à l'immense armée déployée par Gribouil, le nom de la Haute-Normandie se répandait dans les régions de la France, comme un lieu maudit, où tous ceux qui y entreraient n'y trouveraient que mort et désolation. Cette renommée parvint jusqu'au domaine d'un redoutable seigneur, une légende, dont le nom remplissait encore plus d'effroi ceux qui devaient l'affronter. Nul ne pensait pouvoir gagner contre lui, et il avait déjà eu des vues sur la Haute-Normandie. Le Seigneur Gribouil ayant du abandonner d'urgence la place, le Seigneur Shamila décida de s'attaquer à l'arorgante défense de la Haute-Normandie. Lorsque des espions nous apportèrent cette nouvelle, je crus à une farce peu amusante.
Malheureusement, la réalité se fit à nous quand un émissaire vint nous anoncer que, bientôt, cette terre serait possession du Seigneur Shamila. Tous ceux qui voulaient partir avant de mourir y étaient chaleureusement invités. Shamila marchait, et il était bien décidé à enterrer pour de bon son vieux rival, lui, son château, et toute sa clique dans un torrent de larmes et de sang. Quand je sus cette nouvelle, j'hésitai à partir. Même Barbarius, qui se disait invincible derrière ses hauts murs, douta. Il faut dire qu'il avait déjà combattu bon nombre de fois l'adversaire qui allait venir, et qu'il n'avait jamais rencontré tel adversaire. Une capacité incroyable dansle domaine de l'économie, qui lui permettait d'enchainer et de soutenir des assauts rapides qui se transformaient rapidement en virulents sièges. Une conaissance accrue des différents types d'unités qui lui permettaient d'agir rapidement en fonction de ce que l'ennemi déployait, prévoyant ainsi tous les pièges possibles. Nulle victoire facile avec et être-là. Le pire était cependant, qu'après les sièges de Balian et de Gribouil, l'individu devait connaitre mieux que quiconque la défense de son adversaire, et avait du chercher ses limites et ses faiblesses.
L'homme arriva finalement plusieurs semaines après son anonce. La bataille devait être inoubliable, sanglante, et ardente. Moins impressionante que le sdiège de Gribouil, mais beaucoup plus terrible. En tant qu'expert en économie et en siège, Shamila parvint assez rapidement à implanter des abses solides pour sa ville, et attaqua aussi sec, envoyant ses quarante archers, deux chevaliers, attaquer, avec une dizaine d'archers montés. Barbarius, qui attaquait la construction de ses douves avec ses archers, dut renoncer. Il ordona à ses archers un repli, faisant rapidement une palissade ridicule qui avait surtout pour objectif de retarder l'adversaire, et dressa une petite tour où il positionna ses archers.En quelques jours, Shamila attaquait déjà, ruinant à zéro le plan de défense habituel de Barbarius. Le seul moyen de gagner serait de faire preuve d'innovation, car les chevaliers s'attaquaient au mur, et l'adversaire formait déjà des balistes incendiaires. Là où on avait 500 pièces d'or, lui en avait 4 000. La situation semblait désespérée, et le Seigneur Barbarius devait également développer la nourriture, la famine guettant son peuple.
Des tours rondes furent montées pour repousser la progression des balistes incendiaires, mais le succès de cette ligne défensive ne fut pas vraiment au rendez-vous. L'homme continuait à haranguer ses quelques soldats. La victoire était leur, il fallait continuer à y croire, même si le château traversait une très mauvaise période. En m'entretenant avec les connétables et les proches confidents de l'homme, ils m'apprirent que c'était une politique classique : il fallait rassurer le peuple et les soldats, ou bien ils commenceraient à désespérer, et à devenir moins efficaces. Il fallait leur faire croire qu'on avait un plan d'ultime minute, qui pouvait renverser la situation, ce qu'essayait de faire Barbarius. Il mit les dernières forces de son économie dans la création d'une superbe cathédrale. Pourquoi un tel édifice ? Pour faussement donner l'idée à ses soldats que les caisses du château étaient encore pleines ? Pour se confesser avant l'arrivée des ennemis ? Enigmatique, l'homme m'expliqua juste qu'il s'agissait du "plan d'urgence". Ma curiosité était en tout cas titillée.
Shamila, de son côté, avait également fait une série de catapultes et de trébuchets. Il savait que c'est quand un enemi est aculé, au pied du mur, sans aucune chance apparente de survie, qu'il pouvait sortir une carte maîtresse, et renverser la situation. Ne jamais manquer de prudence, chacun des deux adversaires connaissaient très bien cette maxime, chacun ayant un jour manqué de prudence, l'ayant amèrement regretté. Pour cette raison, Shamila hésitait à s'avancer trop profondément. Y aurait-il des fosses empoissées qui l'attendaient, ou quelque autre diablerie que ce soit ? Tout était possible venant de Barbarius, sauf de le voir daigner se rendre. Même quand tout le monde savait que la partie était finie, qu'il n'y avait plus aucun espoir, il continuait à se battre. Chacun des combattants le savait : ce serait un combat à mort, dans la douleur. Barbarius embaucha d'autres arbalétriers, essayant de disperser ses tours rondes. Les archers montés de Shamila tentèrent une percée, parvenant à tuer les villageois de Barbarius, avant que celui-ci ne fît ériger une palissade autour du Donjon, protégeant ses serfs. Rassuré, Shamila avança ses balistes, et fit feu sur les diverses tours rondes de son ennemi. Il fallait à tout prix l'empêcher de développer sa défense.
C'est alors que Barbarius, condamné, joua sa dernière cartouche : il envoya une vingtaine de moines guerriers vers les balistes incendiaires. Je me rappelai alors avoir lu des informations à ce sujet. Pour une inexplicable raison, les moines guerriers étaient apparentés par les balistes incendiaires à des civils, qui, par conséquent, ne leur tiraient pas dessus. Ne s'attendant pas à cela, Shamila perdit l'essentiel de ses balistes incendiaires. Je n'oserai croire que cet homme ne conaissait pas ce talent caché des moines guerriers, mais il ne s'y était sûrement pas attendu. Ceci dit, le connaissant, je savais qu'il y ferait attention.
Le siège connaissant une accalmie, le temps que Shamila refasse ses troupes, Barbarius entreprit de développer sa défense.Ayant emmagasiné un certain nombre de pierre, il construisit d'autres rondes. Il essaya bien de combler les douves, mais ses esclaves envoyés se firent massacrer. Le siège ne trarda pas à reprendre, et Barbarius combattut pendant des années, augmentant sans cesse sa défense, mélangeant arbalétriers et commandos suicidaires de moines guerriers qui ravageaient les balistes incendiaires de l'enemi. Pour les protégern, Shamila utilisait des assassins. Barbarius utilisa également des cages à chiens, les chiens se répandant parmi les balistes incendiaires, avant d'être abattus par des archers montés furieux, et ce sous un tir permanent de mangonneaux. Durant des années, la partie de poker se prolongea. Shamila faisait des balistes incendiaires au pied du chemin menant à la presqu'île, et les envoyait au front, refaisant d'autres balistes incendiaires en même temps, ainsi que des archers montés et des assassins qui montaient sans cesse pour parer à la menace des moines guerriers.
De son côté, Barbarius s'était retiré au fin fond de la ville, sur une tour, ayant ainsi un aperçu de la bataille. Ses deux tours rondes placées en avant, à gauche et àdroite, étaient sans cesse nettoyées par les balistes incendiaires de l'ennemi, l'homme devant alors les remplir à nouveau. A plusieurs reprises, Shamila essaya de créer un incendie, mais échoue à chaque fois. Les années passèrent, sans que la situation ne parviennene réellement à se débloquer.
Finalement, la défense de Barbarius se développa sérieusement, et Shamila préféra réunir une énorme armée, à quelques années de la fin, plutôt que de continuer ainsi. Chez Barbarius, on commençait à sentir l'odeur de la victoire. Le dernier assaut allait se jouer, mais l'ennemi réunissait très rapidement une terrifiante armée, mélangeant balistes incendiaires, archers montés, et assassins : L'armée devait encore continuer à grossir, se répandant dans la ville de l'adversaire. De son côté, Barbarius remplissait ses tours d'archers, d'arbalétriers, puis ensuite de mantelets, cherchant surtout à produire le plus possible de moines guerriers, qui seraient son assurance face aux multiples ennemis. L'armée était conséquente, loin certes d'égaler les innombrables catapultes de Gribouil, mais redoutable. Ce serait l'assaut ultime ; celui qui gagnerait cette bataille remportait ce siège périlleux. Peu avant l'assaut, Shamila déploya quelques trébuchets, dont l'objectifmanifeste était de décimer le smoines guerriers à l'aide de carcasses de vaches pourries, ce qu'ils ne parvinrent pas réellement à faire. Il envoya également bizarre des lanceurs de feu au coeur des fosses empoissées que Barbarius avait préparé à l'intention des balistes incendiaires de l'ennemi. A quoi servaient ces lanceurs de feu ? Le Seigneur Barbarius éprouvait un doute énorme, et il se forma également dans mon esprit.
Et puis, ce fut le signal. Loin derrière, les balistes incendiaires avancèrent, dans un grondement effroyable. Cette terrifiante amrée avança sur nous, me pétrifiant. Il était folie que d'essayer de les stopper, ils étaient tellement nombreux. En tête, huit lanceurs de feu environ surgirent, se positionnant au coeur des fosses empoissées.Avec horreur, Barbarius comprit enfin le plan de l'enemi. Les lanceurs de feu précédents étaient des tests, destinés à savoircombiend e temps des lanceurs de feu pourraient survivre. Les lanceurs de feu actuels tirèrent, et enflammèrent les fosses empoissées, avant de mourir. Le Seigneur hurla de rage, ne pouvant pas refaire des fosses empoissées qui partaient en charpie, et les balistes sincendiaires entrèrent en action, crachant leurs piques mortelles.
Barbarius envoya une soixantaine de moines guerriers qui déturisirent quelques balistes incendiaires, mais se firent massacrer par les archers montés. Les balistes incendiaires venaient par groupes, canardant les ennemis. Le siège se poursuivit, et Barbarius enclencha quelques fosses empoissées restantes, brulant une bone partie des archers montés, envoyant le reste de son armée, qui fit mouche contre les dernières balistes incendiaires de l'adversaire. Barbarius avait gagné. Sa défense massacrée, malmenée, piétinée, avait réussi à repousser les surpuissants assauts de Shamila. C'était une victoire impensable, que personne n'aurait pu imaginer. La surprise totale laissa place à un éclatement de joie dans la presqu'île. Shamila lui-mêmene pouvait y croire. Il était sûr de gagner au début, ayant réussi à empêcher l'adversaire de mettre au point cette défense indestructible qui avait réussi à tenir face à 300 catapultes. Shamila devait maintenant repartir, laissant un château ravagé, mais victorieux.Après cette victoire, la réputation de la Haute Normandie ne pourrait encore que s'accroître. Maintenant que le plus grand des Seigneurs de France avaient échoué dans la prise de contrôle de cette terre, qui donc pouvait un jour espérer la ravir des mains du Seigneur Barbarius ? |
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