GRIBOUIL fils du Graal

Notre navire touche enfin terre, et le petit château du Duc au loin semble si faible que je décidait ne pas prendre racine en ces lieux. Nous récoltons du bois et à peine de quoi se nourrir, tout le reste de nos trouvailles seront vendues aux alentours, contre de l'or ou contre l'engagement de quelques soldats de fortune prêt à ce battre.
Inutile de développer une économie, nos éclaireurs nous ont signalé que le Duc était si faiblement armé, que des mantelets pour protéger nos archers montés, feront déjà la différence. Quelques assassins infiltrés iront finir le travail autour de moi.

Comment ça le Duc n'a pas compris la leçon, ou plutôt la fessée qu'il a reçu. Le voici de retour avec un allier de poids. Enfin de poids, sur la balance...
Non et non, il n'est pas question de les laisser s'installer et produire ces armes modernes et lourdes en grandes quantité. ma stratégie sera la même. Je n'ai toujours pas l'intention de trainer plus que le temps nécessaire à amasser des vivres, pour repartir en route vers le Graal.

Mantelets et archers montés filent vers le porc dès leur enrôlement, empêchant en même temps toute tentative de contre-attaque. Mes assassins pénètrent dans le château pour détruire leur caserne d'instruction, et les troupes qui s'y trouvent. Une deuxième vague suivra pour achever le cochon, en bas de son donjon pour éviter les flèches.

Le Duc appris la nouvelle et fît ses bagages, mais il était trop tard pour fuir à nouveau. Mes troupes déchainées par leurs victoires, arrivaient et emportaient tout sur leur passage.

Nous arrivons fatigués par la chaleur devant les murs hauts de l'Auguste Philippe, qui nous signale que deux frères Wazir sont à nos trousses, justement, pour nous détrousser. En bon Seigneur, Philippe nous accorde sa protection. Je mets donc tous mes serfs à l’abri de son château, pour y travailler, tandis que je fais demi tour avec mes hommes en armes. Du moins quelques volontaires encore en bonne santé.

Un des frères Wazir plante son camp en face de nous. Je m'approche de lui pour le harceler, en me protégeant de ces Spadassins avec 3 balistes. Quelques vagues ennemies évitées de justesse, je mets le feu à sa tente de mercenaire, puis avance à porté de tir des balistes pour nettoyer le reste.
Deux Spadassins Arabes en garde du corps se sacrifieront pour que je tue personnellement le premier seigneur, mais il se fut de peu que ce soit l'inverse. Couvert d'entailles et en sang, je me réfugie dans le château de l'Auguste.

Mes troupes restantes s'approchent de l'autre frère, pour appliquer la même stratégie. Mais celui-ci s'est déjà emmuré sérieusement. Je fais construire 3 balistes de plus, et la troupe s'approche à porté de tir pour nettoyer ses murs et ses tours, protégés par les mantelets.
Finalement je vais convertir quelques hommes en soldat de dieu, ce qui limitera mes dépenses au mieux. Une cinquantaine avec un bélier iront détruire un corps de garde pour foncer tuer le deuxième Wazir.

Nous voila requinqués et face à deux châteaux du loup. Un peu perdus dans ces terres désertiques, à la limite du territoire de l'auguste. Son hospitalité aura rempli nos penses, guérit nos blessures, mais pas rempli nos bourses, et encore moins les miennes.
Il faudra donc faire preuve de stratégie, ou être patient pour en venir à bout. Je choisi d'être offensif et fait construire quelques balistes au bord de son château, protégées par quelques mantelets. Et comme il ne me reste que quelques pièces d'or, j'arrive à enrôler quelques frondeurs à ma cause, parmi la population locale, pour protéger les armes de siège des troupes du croc.

Je ferme le passage de l'autre coté de mon camp par une douve, et fait commerce de pierre et de fer tant bien que mal.
Finalement après avoir ramassé quelques sous, face aux loups qui ont bien du mal à se développer en ma présence proche, j'arrive à payer quelques archers montés en renfort, et une masse d'autres frondeurs locaux. La pauvreté est si présente en ses terres incultivables, que mes pauvres deniers suffisent à attirer toute la région.

Ce loup qui les traitait en esclavage leur donne soif de vengeance. Les frondeurs se surpassent et nettoie les châteaux du loup l'un après l'autre. Jusqu'aux seigneurs en poste, lynchés par la foule dans leur propre donjon.

Des loups débarrassés, les bédouins se ruent sur un petit Duc de la région qui profitait de la protection des loups.

Il est grand temps de se refaire. Nous installons notre camps près d'un donjon du loup qui a quitté la région. Les hommes se plaisent a retrouver leur métier d'origine. L'un cultive la terre, l'autre fabrique une forge, d'autres des ateliers d'armes. D'autres encore un four à pain, de la bière, ou recherchent des minéraux de base pour construire notre défense et les de quoi alimenter les forges.

Il faut tout prévoir dans ce camp qui devient vite un village. On érige des murs, des douves, ne laissant pour accès qu'une colline sur laquelle seront concentrées toutes nos troupes.
Car le loup a donné l'ordre, à tous ceux qui lui obéissent, de se rendre sur notre lieu pour reprendre ses terres.
La récompense promise doit être bien grasse, car des petites armées nous chargent de toute part, et sans répit.


Il y a tellement de troupes qui chargent en même temps, que l'on croit entendre un orage, une tempête fondre sur nous. C'est un enfer qui s'abat sur cette colline de front. Mais les hommes font face, serrant les boucliers pour ne faire qu'un, telle une légende ancienne venu de Sparte.
L'ennemi tombe autant qu'il avance, les vivants marchant sur les morts qui s'entassent, sous les flèches des archers et des balistes en grand nombre.
Lorsque la vague enragée arrive finalement contre le premier rang de mes hommes, fatigués par leur ascension si périlleuse, ils rejoignent les autres dans le trépas.

Puis la vague s’aplatit, se mélange au décor, devient une marre de sang qui coule doucement en bas de la colline. Les guetteurs cessent d'annoncer de nouvelles armées. Le silence s'impose.
Un capitaine me signale qu'il reste des troupes dans la plaine. j'envoie les archers montés nous en débarrasser rapidement.
Je crois que le loup n'a plus de troupes, n'a plus ses terres, ne sera plus qu'un seigneur à la dérive.

Partis en avant garde après les assauts des loups, avec Philippe Auguste, persuadés tous deux de ne trouver aucun problème sur notre route, ce fût avec stupéfaction que nous tombons face à trois seigneurs européens. Aucun d'eux ne nous permet de passer sur leurs soit-disant terres, sans s'acquitter d'impôts et de nos vivres.

Nous comprenons bien vite que ces hommes étaient fort désœuvrés dans ces terres éloignées.
Aguerris par toutes les batailles précédentes, nos hommes voulaient en découdre rapidement.
D'abords le monastère en construction face à nous. Il ne fut pas difficile de convaincre quelques moines de se joindre à notre quête divine, ni aux fermiers locaux pour quelques sous. Les plus riches engagés comme archers montés, les plus pauvres comme simple frondeurs. Tous se ruèrent sur le monastère pour éliminer la menace.


Le monastère à peine nettoyé, que les troupes fraiches fonçaient déjà vers le Seigneur allemand, sans lui laisser le temps de mettre en place une défense.


Son sort fût réglé aussi vite. Il restait l'anglais, qui lui avait eu le temps de se barricader dans son château. Menaçant la veille, apeuré aujourd'hui.
Philippe m'aida à faire construire quelques balistes pour tenir le siège et semer une terreur incendiaire dans l’enceinte. Le premier mur tomba.


L'anglais, acculé dans ses murs, finit par se rendre sans condition.

Cette fois c'est du sérieux. Sir Richard en personne nous fait face, de l'autre coté d'une rivière, et sur les seuls passages à gué possibles. Il est épaulé par ce vieux Maréchal et ses chevaliers lourds. Il est impossible d'en découdre rapidement. Il faudra donc faire une défense.

Un jeune seigneur fraichement recruté, sera désigné Capitaine d'une partie des troupes, pour faire face sur le flanc droit.
Le flanc gauche sera défendu par l'Auguste, qui bizarrement ne prendra part à aucun combat pendant toute la bataille. Il faudra même faire front à sa place finalement.
Le doute m'assaille à son sujet, mais je n'ai pas le temps de demander des explications.

Le Capitaine Safman joue son rôle à la perfection et ne laisse rien passé sur notre rive, sans presque aucune perte. Ce me permet de constituer une petite armée rapide et furtive pour aller me débarrasser du premier fort du Maréchal.


J'envahis la première, puis la deuxième des fortifications de Richard.

Tandis que j’envahis le troisième château de Richard, me voila surpris par un renfort de troupe de Safman, qui à opter pour la même technique de combat, et s’abat sur le deuxième fort du Maréchal sans pitié.


Alors que j'achevais le seigneur du lion, je rejoins Safman avec mes troupes. Mais celui-ci était déjà dans le château de Sir Piedmort.

Et tandis que nous avançons dans notre quête, nous faisons halte face à des horsts.
Rapidement, quelques troupes locales tentent de nous attaquer. Nous bâtissons donc rapidement un barrage dans les grabens, pour ne laisser qu'un passage protégé par une tour de défense bien défendue.
Cette fois ci, Philippe Auguste prend part au combat, et envoie même ses troupes en exploration dans les failles. Ces éclaireurs nous rapportent que Saladin se trouve de l'autre côté des horsts, dans un grand château, et qu'il lève des troupes pour nous attaquer.
Trop puissant pour aller l'y débusquer rapidement avec peu de troupe. Il faut donc se défendre et former une armée.

Parmi tous les hommes qui ont survécu aux dernières batailles, se trouve désormais des soldats très aguerris, et d'une grande loyauté. Je reconnais une quarantaine d'entre eux, dont certains partagent notre quête du Graal depuis le début. J'anoblis au rang de chevalier ces braves dans une cérémonie sommaire, ou ils remettent entre mes mains leur destin à jamais.


D'autres archers à cheval formeront une puissante force de frappe surprise, pour assiéger le château, en attendant que les hommes en armures arrivent pour l'assaut décisif.
Les cavaliers s'engouffrent dans les failles, à l'abri des regards et des tirs ennemis, et surgissent avec fracas au pied des remparts de Saladin, pour nettoyer les tours de ses défenses.



Il faudra deux autres vagues similaires pour que les troupes ennemies n'ose plus se présenter sur les murs.
Une tour de siège et portée au mur. Les spadassins la gravissent et pénètrent le château par le chemin de garde. Ils traversent, transpercent, tombent pour certains, puis tuent un premier seigneur ennemi.


Ils traversent, transpercent, tombent encore, puis tuent un deuxième seigneur ennemi.

Une fois de plus, l'auguste à disparu. Et nous voila bloqués devant un pont, retranchés dans un vieux château abandonné. Impossible de traverser le fleuve. Des troupes locales, fortement cuirassées, tiennent les tourelles de l'autre coté.
Nos éclaireurs, partis à la nage sur l'autre rives, nous signalent qu'une importante armée arrive dans notre direction.

Le château tel qu'il est conçu, ne nous permettra pas de résister. Il faut obliger les troupes ennemies à s'engouffrer dans un passage ou le feu les dévastera en grand nombre.
Pas le temps non plus de faire des pièges, seul le brai pourra nous permettre de surprendre en une seule fois les forces qui arrivent.

Les anciens murs de la seconde cour sont détruits pour construire rapidement le piège face au pont. Le brai est étendu dans le passage, tandis qu'une tour solitaire, servira au milieu du dispositif de mise à feu.


On entend crier au loin, puis cirer encore. Les cœurs des hommes s’accélèrent avec le bruit infernal qui se rapproche. Ils sont probablement des centaines, dont une bonne partie chargent rapidement à travers le pont, à cheval, en courant, certains de leur victoire.
Tandis que la masse pénètre le piège, certains assassins gravissent les murs pour assiéger la tour, mettant en danger toute notre stratégie. Finalement, ils seront éliminés, et malgré de très lourdes pertes parmi nos hommes, le brai sera enflammé et réduira la première vague en vaguelette, qui sera bloquée net par nos spadassins et chevaliers à la sortie du couloir.


Une deuxième vague suit rapidement, plus lourde en armure, moins rapide, qui s'engouffre dans le piège, persuadé que la fumée qu'ils ont vu est le fruit du premier assaut, et qu'ils vont vers une victoire certaine.


Nos hommes restent à couvert sur la tour, mimant les cadavres qui les entourent. Les ennemis s'engouffrent sans autre bruit que celui de leur armure, commence à s’inquiéter du silence qui les entoure, avance, avance encore, regarde en arrière pour se rassurer, puis avance encore.
Les ingénieurs lancent l'huile enflammée pour la deuxième fois. Le brai s'enflamme à nouveau sur le sol, entoure les soldats, caresse leur armures, puis les rôtis à l'intérieur.
Les cris résonnent à nouveau, encore plus effrayant que ceux d'avant la bataille. Mais cette fois ci se sont des cris de douleur, insupportables. Nous avons pitié pour eux, mais nous avons résisté à l'assaut.

Alors que la piste semble bientôt se terminer, les indications reçues jusqu'alors, nous laissent à penser que le Graal se trouverait chez celui que l'on nomme "le Scorpion". Mais je doute que ce soit vrai, à moins qu'il ne sache pas lui-même qu'il détient un tel trésor, dont la valeur est inestimable.

Lorsque nous entrons dans les marrais, deux avants gardes s'installent immédiatement pour nous empêcher de nous développer. Mais mes hommes ne les laissent pas ériger leur défense et attaquent sans même s'être reposé.

Spoiler:

Voyant la rapidité et l'efficacité des attaques, des paysans locaux rejoignent nos rangs, espérant sortir enfin de leur misère et de leur esclavage.
L'armée s'installe, continue de recevoir des renforts, convertis les nouveaux venus pour aller au combat. Protégés derrière des mantelets que les autres n'ont pas, les troupes envahissent le premier camp de mercenaires désemparés, se débarrassent de leur chef, puis fondent sur le frère du Scorpion qui ne comprend pas comment nous avons pu arriver aussi rapidement jusqu'à lui. Il sera tué, mais les survivants de cet assaut seront cueillis par les troupes du Scorpion aussitôt venu en renfort.

Spoiler:

Pendant l'assaut, un seigneur de la famille de l'émir Omar, situé de l'autre coté du marrais, envoyais une armée assiéger notre camp. Mais les renforts qui continuaient d'arriver, n'ont pas eu de mal à les repousser, et repartirent directement à l'assaut de ce dernier.

Spoiler:

Lorsque les troupes sont enfin venu à bout du seigneur de l'émir, le Scorpion n'offra aucune résistance. Il n'avait évidemment pas le Graal, mais il avait été payé par d'autres seigneurs auropéens pour nous bloquer sur ces terres, et pourquoi pas, se débarrasser de nous.

Il fallait donc passer par les terres de l'Emir pour continuer le chemin vers le saint Graal. Et tandis que notre avant garde s'installait la nuit tombée dans un cirque formé par les collines tout autour, au matin, les hommes réalisèrent qu'ils étaient juste à coté du château de l'Emir, situé de l'autre coté d'une colline, mais inaccessible par ces hauteurs. Il faudrait donc contourner les collines pour l'atteindre.

Mais la priorité était d'établir le camp avant que les renfort n'arrivent, et tenir bon face aux assauts des troupes de l'Emir.

images des combats:

Le reste de l'armée arriva enfin, petit à petit, avec de nouvelles recrues à notre quête.
Les sièges sur l'ennemi pouvaient enfin commencer sur un premier château de l'Emir balayé par la foudre des catapultes et des balistes. Lorsqu'il n'y avait plus aucun signe de vie apparent dans le château, les piquiers sont aller finir le travail.

images des combats:

Le deuxième château de l'Emir, protégé par un passage à marée basse se défendait à coup de mangonneaux. Mais sont sort fût le même que pour le premier, avec cette fois ci des pertes conséquentes dans nos rangs. Mais les renforts arrivaient toujours, et bientôt nous étions devant le troisième château.

images des combats:

Enfin détruit, le dernier château de l'Emir, déjà bien affaiblit par les tirs de mangonneaux de notre camp de base, ne résista encore moins que les autres, et l'Emir se rendit.

images des combats:

Tandis que l'avant garde continuait de reconnaitre le chemin, il ont aperçu le Seigneur Philippe Auguste à l'agonie face à 4 armées du Loup.

Sans établir de camp, les troupes partent directement à l'assaut des deux premiers se trouvant face à eux.

images des combats:

Alors les premiers loups rendaient l'âme, le reste de notre armée arrivait enfin. Les hommes se joignirent au siège du troisième château du loup qui ne tarda pas à céder, puis se fût le tour du dernier.

images des combats:

Ainsi donc, le frère de philippe Auguste doit être bouté du Château pour que nous en prenions possession. Ce sera fait sans grande difficulté vu notre armée. Beaucoup de mes hommes n'ont même pas été engagés dans le combat.

Enfin nous posons pied à terre, la traversée aura eu raison de quelques hommes qui reposent au fond des mers.
Heureusement, beaucoup sont encore près à  se battre, et cela tombe bien, car un comité d'accueil se met en place pour nous empêcher d'établir un camp, en attendant les autres navires.
Mes hommes ont tellement besoin de se dégourdir les muscles, qu'ils chargent sans réfléchir sur les premiers ennemis aperçus.
Le premier bastion tombe et permet de récupérer une très belle bourse d'or, ainsi que les mercenaires embauchés par les autres seigneurs, qui se battent pour l'or, quel que soit celui qui leur donne.

Un autre bastion suit, puis un troisième.

Nous explorons les environs, pour découvrir qu'un mur, flanqué de tours de défense, nous barre le passage pour aller plus profond dans les terres. Il est trop défendu pour attaquer billes en tête, les hommes rentrent au camp pour le fortifier contre la riposte ennemie.

images des combats:

La contre-attaque est terrible, des balistes et des catapultes détruisent nos défenses, laissant passer des dizaines de spadassins et de massiers par les brèches béantes.
Nous résistons, renforçons nos défenses, puis par de prompts renforts, une expédition protégée par des mantelets pour passer l'une des portes du mur.

La encore, beaucoup d'hommes tombent malgré leurs protections, mais le premier château ennemi est assiégé. Puis les hommes font marche arrière pour défendre le camp sous l'assaut de l'ennemi. Une fois le calme revenu sur les prairies, il remontent au siège, et prennent le château ennemi.

images des combats:

Notre victoire glace les seigneurs restant, qui tentent une dernière attaque, mais ils vont tomber les uns après les autres sans difficulté, après avoir perdu leur homme de par leur attaque.

images des combats:

Nous voici donc arrivé au bout de notre quête, les terres sont magnifiques, remplis de ressources, avec un climat idéal. Serait-ce le paradis, sont-ce ces terres devant nous, et dont tout homme rêve le fameux Graal ?
Il y a là au loin, de l'autre coté de la montagne, inaccessible directement, un monastère dont les moines semblent vieux, nombreux, et en parfaite santé. Dans ce moyen age ou l'espérance de vie et si faible, ou les maladies dévastent régulièrement les populations, quand ce n'est pas la famine, ici, tout semble si incroyable.
Beaucoup de chose ont été colportées sur le Graal. Pourrait-il rendre les gens immortels, ou les guérir de tout ? Est-ce lui qui apporte cette abondance à ces terres, et permet à ceux qui y résident d'être aussi bien ?
Ou est-ce cette terre, ce coin de paradis qui peut-être éloigné de tout, est le trésor que nous cherchions tous? Il n 'y a qu'une façon de le savoir, aller trouver ces moines, et vérifier s'ils détiennent un trésor.

Nous nous installons tranquillement en plaçant une tour de défense devant le chemin qui descend sur des marais. Quelques escarmouches et prisonniers nous permettent de de savoir à qui nous avons affaire. C'est le shérif de Derby qui fait par son château un premier barrage sur les marécages. Il est associé à Croc, un seigneur de la famille Loup, les deux châteaux sont cote à cote.
Mais l'abondance d'arbre nous permet de construire une multitude de balistes et de mantelets. Notre armée avance doucement, mais tel un géant imperturbable, rien de l'arrête dans sa progression.
Nous voici au pieds du premier, les balistes bien protégées nettoient les murs ennemis, bien sur nous avons des pertes en hommes, mais rien ne nous arrêtes plus.
Nous entrons à l'intérieur du premier château, puis dans le deuxième, et les hommes se rendent en masse pour rejoindre nos rangs.

images des combats:

Quelques mois se sont écoulés, et nous avons soigné, réuni, entrainé d'autres troupes. Les voici sur les marais prêts à en découdre avec le Shérif qui s'est enfuis dans une deuxième forteresse, passé une rivière, ainsi que le Loup.
La configuration est la même, il ne devrait pas y avoir de problème pour détruire ces deux-là une deuxième fois.
L'armée avance regroupée derrière les mantelets, les balistes sèment la terreur, et le Shérif tombe rapidement.
Nous voici face au loup qui reste seul, quand quelques flèches enflammées partent des murs ennemis pour venir embraser les ruines du shérif sur lesquelles nous sommes. C'était un piège démoniaque, la plupart des hommes courent en flamme dans des cris de douleur insupportables. Beaucoup on eu la chance de partir avant d'être brulés, mais les armes de siège sont restées alimenter le feu. Tout est à refaire.

Quelques mois plus tard, nous revoilà au pied du château de ce loup incendiaire, mais des éclaireurs nous ont assuré que la ruse en fonctionnerai pas deux fois.
Le loup tombe enfin.

images des combats:

Il ne nous reste plus qu'à monter sur le monastère. Les hommes fatigués ne rencontrent heureusement aucune résistance dans l’ascension. Une tour de siège est portée au mur de l'édifice, les hommes rentrent et rencontrent une faible résistance.

Puis, nous découvrons enfin la vérité sur ce Graal qui nous aura couté tellement d'hommes...    

images des combats: