Mickions l'Instucieux Seigneur Templier
Type de partie préférée : Sans préférence Age : 33 Date d'inscription : 23/05/2009 Localisation : Pas-De-calais, Lens Nombre de messages : 716 Victoires de Campagnes :
| Sujet: Partie V : Juste pour une corne Ven 26 Oct 2012 - 22:32 | |
| Acte I : Du noir à la lumière. Chapitre I : L'archipel d'Illumira.Partie V : Juste pour une corne.Télécharger la carte. Résumé : Après leurs éclatantes victoire, les LUs finissent de traverser l'île pour éliminer la dernière base teutonne et pour s'emparer de la corne d'abondance. Description : Une carte siège purement militaire. Vous devez tuer le seigneur ennemi avant la date Juillet 1188. Petit conseil : Le chemin le plus court n'est pas forcément le meilleur. C'est la première fois que tonton KionsKions touche à l'éditeur de map, j'espère que le résultat vous plaira ! - l'histoire:
Comment définir une telle tragédie ? Le peuple de l’empire de la Lumière était en plein désarrois à l’entente de la tragique nouvelle. Personne n’osait ne serait-ce qu’esquisser un sourire, juste des mines tristes, effarées. Dans l’après midi, les citoyens s’étaient rassemblés sur les grandes places des cités afin de faire une minute de silence en hommage à la pauvre victime. En effet, Mickions avait reçu une flèche dans son énorme fesse gauche qui portera à jamais une douloureuse cicatrice.
Le capitaine Minalias dirigeait les recherches pour mettre la main sur l’assassin. Cependant, personne ne se doutait que c’était lui l’assassin. Décidé à donner le change, le capitaine Minalias, assisté par le subtil Abrucile, faisait passer un interrogatoire à toutes les personnes présentes dans le Temple du Soleil. A tour de rôle, les « suspects potentiels » entraient dans une petite pièce et Minalias les noyait de questions.
Minalias : Où étiez-vous hier, à 16 h 00 ? _ J’étais dans la Cour de la Lumière. Minalias : Précisément l’endroit où a eu lieu la tentative d’assassinat ? _ Oui, c’est exact. Minalias : est-ce que vous connaissez bien l’empereur Mickions ? _ Ben, plutôt oui ! Minalias : Vous le connaissez jusqu’à quel point ? Etes-vous intimes avec lui ? _ Ouais, on peut dire ça comme ça. Minalias : Intime jusqu’à quel point ? L’avez-vous déjà vu tout nu ? _ Oui, bien sur, tous les jours… Minalias : Vous connaissiez donc bien cette fesse gauche contrairement au reste de l’empire. Ce qui fait de vous le suspect numéro un ! _ Non mais franchement, pourquoi est-ce que j’aurai tenté de tirer sur ma propre fesse ? Minalias : Empereur Mickions, j’ai juré de retrouver le coupable et le fait que vous soyez le possesseur de cette fesse surdimensionnée ne vous donne pas droit à un traitement de faveur, suis-je assez clair ? Mickions : Euh…
Mickions se tenait debout dans la pièce. La cicatrice sur sa fesse l’empêchait de s’assoir, soit disant que la douleur était insoutenable. Le capitaine Minalias marchait tout autour de lui, le harcelant de questions, sous le regard avisé d’Abrucile.
Mickions : vous pouvez découpez votre phrase en trois ou quatre petites phrases que je puisse comprendre ? Minalias : Cessez de vous moquer de moi ! Qu’est-ce que vous pouviez reprocher à vos fesses pour vouloir leur tirer dessus ? Mickions : Mais rien ! Je les aime telles qu’elles sont ! Bon d’accord, parfois il m’arrive de penser qu’elles sont trop minces mais… Minalias : Alors c’est donc ça ? Votre postérieur n’était pas suffisamment enflé selon vous ? Cela faisait tâche dans votre physique et vous vouliez vous en débarrasser ? Mickions : Mais enfin, comment aurais-je pu me tirer une flèche dans le cul ? C’est impossible ! Minalias : Vous croyez ça ?
Minalias s’arrêta devant son assistant et tendit la main afin qu’Abrucile lui remette le livre qu’il tenait. Celui-ci après un temps de réaction hors du commun plaça le précieux ouvrage qu’il portait dans la main de son maitre. Minalias se plaça face à Mickions et lui montra le titre du livre. Mickions plissa les yeux et lut.
Mickions : Les mémoires de Cowcow. Minalias : C’est le livre autobiographique de l’un des plus grands paladins Lumineux que l’empire ait connu. On peut donc en conclure que ce qu’il a écrit dedans est de bonne foie. Intéressons-nous au Chapitre 2 : Ma première bataille. Cela se passe pendant la défense de la forteresse d’Irenia. Je cite « Le Seigneur Iro et moi-même prenons position sur une tour du château et décochons nos flèches sur les rangs teutons. Le Seigneur Iro tendit la corde de son arc et visa vers le ciel. C’est alors qu’il parvint à se planter la flèche dans le genou. Ce fut un spectacle vraiment bluffant. J’ai aussitôt contacté les plus grands chercheurs en archerie. Après multiples expériences, aucun d’entre eux n’a réussit à savoir comment il avait fait. » Mickions : Dans le genou, pas dans le c… Minalias : Mais ce n’est pas du tout. Passons au Chapitre 8 : le salut des assassins dans la couleur rose. Je cite « J’ai enseigné au Seigneur Iro comment tirer à l’arc. Il est parvenu à se tirer une flèche dans l’épaule, une dans le talon et la troisième dans sa fesse gauche. »
Un long silence s’imposa. Mickions ne savait comment se sortir de cette galère. Les faits étaient contre lui il fallait le reconnaitre. Minalias afficha un sourire triomphant et referma le livre. Abrucile afficha également un large sourire parce qu’il regardait une fourmi marcher sur le sol et qu’il trouvait cela amusant.
Minalias : Si vous ne pouvez fournir une preuve de votre innocence vous serez exécuté demain à l’aube pour attentat sur fessier royal. _ Un instant ! Mickions : ah non pas elle !
Une femme mince fit irruption dans la salle. Elle n’avait pas l’air bien terrifiante et pourtant Mickions se cacha derrière Minalias. Le capitaine fut légèrement désemparé par cette interruption mais il se ressaisit rapidement.
Minalias : Vous n’avez rien à faire ici ! Gardes ! Mickions : Arrêtez pauvre fou ! Elle a un fouet ! Minalias : Et alors ? Je ne vais pas laisser cette…
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. L’intruse venait de prendre son fouet d’une main et de saisir le capitaine par le col avec l’autre main. Elle plaqua son nez sur celui du gros Minalias.
_ Encore un commentaire à dire gras du bide ? Minalias : Je… Mais… Comment osez-vous ? Abrucile, arrête-la ! Abrucile : Ludieu ! Tout de suite patron ! _ Ah bah voilà !
La dame lâcha le capitaine et s’approcha d’Abrucile avec un sourire ravi.
_ Enfin un homme mince, qui n’est pas enlaidi par un surplus de masse moelleuse ! Mickions : Pour la dernière fois, être anorexique c’est horrible ! _ Je ne dis pas qu’il faut être anorexique, mais être aussi gros un éléphant obèse est immonde ! Minalias : Mais enfin…Mais qui êtes-vous ? _ Je suis Magouz, la diététicienne de ces deux grosses limaces qui nous servent d’empereur ! Et je serai la votre aussi à partir de maintenant, jusqu’à ce que vous perdez toute votre substance gluante qui vous enlace le bide ! Mickions : Ouais, nous on voulait pas d’elle mais la Lumière nous oblige à faire ce qu’elle dit ! Minalias : Et depuis quand une diététicienne est-elle au dessus d’un capitaine ? Magouz : Mieux vaut que tu ne sois au dessus de rien du tout avec ta surcharge pondérale ! Alors comme ça tu veux faire des interrogatoires, bien… Tu vas aller interroger tous les gens du palais, chez eux, et au pas de course ! Minalias : Mais… Vous vous rendez compte du… Rien que pour aller interroger la prochaine personne y a dix mètres à parcourir, c’est inhumain ! Je ne peux…
Le fouet de Magouz claqua sur l’armure de Minalias. Celui-ci abandonna tout courage et sortit en courant. La diététicienne se tourna ensuite vers Abrucile.
Magouz : toi le bel homme mince, tu suis ce gros pachyderme et tu lui colles un coup de pied dans les miches dés qu’il se met à marcher ! Abrucile : Euh… Euh… Aaaaaah ! Ok, oui m’dame !
Il sortit à son tour de la pièce. Après quelques secondes on entendit Minalias pestait et employer tout un tas de jurons. Visiblement il s’était arrêté de courir et Abrucile avait suivit les ordres à la lettre. Magouz rattacha son arme dévastatrice à sa ceinture et se tourna vers son empereur. Mickions se détendit légèrement.
Mickions : Bon ben… Spa tout ça mais je vais devoir y aller… L’heure de gouter tout ça… Magouz : Oh non non non non ! Pas plus d’un repas par jour ! Sinon c’est trop ! Alors vous ne mangerai pas avant demain matin, et ça ne serai rien de plus qu’un raisin avec un demi-verre d’eau ! Compris ?
Mickions s’évanouit.
Dans les ruelles de Mira, la Capitale de l’archipel , un homme enrobé d’une cape rose et noire progressait tel une ombre à travers la foule. Les ruelles de la ville étaient larges et animés, les marchands s’étalaient des deux côtés hurlant de fausses bonnes affaires pour que les gens suffisamment idiots viennent acheter. Cowcow ne faisait pas parti de ces idiots là, bien qu’il fit une pause pour acheter une paire de chaussettes neuves, mais sinon il n’était pas idiot. Il traversa une grande rue bondée de mondes, surplombées des deux côtés par d’immenses bâtiments richement décorés. C’était ici que l’on sentait toute la richesse de l’empire de la Lumière. Cowcow grimpa les escaliers menant à la terrasse d’une auberge. De nombreux marchands étaient assis autour de table pour conclure des accords plus ou moins équitables. Parmi eux trainés trois hommes en armure. Cowcow s’assit face à eux.
Cowcow : Bonjour Lanelka. Je t’ai dis cent fois de m’appeler Nico. Cowcow : Très bien Nico, alors tu as eu ce que je voulais. Nico : L’or d’abord ! Cowcow : Non les informations d’abord ! Nico : Non, l’or d’abord ! Cowcow : Non, les informations d’abord ! Nico : Non, l’or d’abord ! Cowcow : Non, les informations d’abord ! Nico : Non, l’or d’abord ! Cowcow : Non, les informations d’abord ! Nico : Non, l’or d’abord !
Les deux hommes se lancèrent des regards de défis. Les deux gardes du corps de Nico vidaient leurs choppes de bière, indifférent à la conversation. Cowcow sortit une bourse de sa poche. C’était une bourse assez étrange avec un lapin dessiné dessus.
Cowcow : Bon très bien.
Il tendit la bourse. Nico Lanelka s’en empara et afficha un sourire moqueur lorsqu’il vit le motif de dessiné.
Nico : Un lapin, comme c’est charmant. Combien de fois il faudra de dire de ne jamais payer d’avance ? Je t’ai encore eu ! Cowcow : Oui mais ça c’est pas mon or, j’ai piqué celui du seigneur Iro. _ Hé, Cowcow ! Cowcow : Mince il m’a retrouvé !
Iro, fier chevalier lumineux, venait d’arriver sur la terrasse et s’approcha de son compagnon à la robe noire et rose.
Iro : Cowcow, quelqu’un m’a volé ma bourse, celle où il y avait un lapin dessinait dessus ! Hé mais… Justement c’est pas ma bourse ça ? Nico : Ben non, si elle est dans ma main, c’est que c’est la mienne, tu fais erreur petit. Iro : Ah oui, désolé. Cowcow, tu ne sais pas où est ma bourse alors ?
L’assassin leva les yeux au ciel puis il reporta son attention sur Nico.
Cowcow : Alors, les informations… Nico : Nous avons intercepté une lettre et tes soupçons sont fondés, ce sont les nishars qui ont infiltrés le royaume. Cowcow : Non d’uneLumière ! C’est une catastrophe ! Iro : Mais les nishars on les a éliminés non ? Cowcow : Il faut croire que certains d’entre eux nous ont échappés. Nico : D’après mes sources, votre espion au palais est un gradé. Ca réduit la liste des suspects potentiels. Iro : Hé Cowcow, on va jouer à la balle ? Cowcow : Mais… Bon sang on dit qu’il y a un espion dans le palais et toi tu veux jouer à la balle ? Bon sinon, d’autres infos importantes ? Nico : Nous avons commencé à ouvrir l’œil dans le port, sinon un autre nishar débarquent, on ne le loupera pas. Iro : Et s’il embarque, hein ? Vous n’y avez pas pensé à ça ! Nico : Euh, il est tout le temps con celui-là ou c’est juste une passion ? Cowcow : La connerie c’est plus qu’une passion chez lui, c’est un mode de vie. Tu sais qu’il a déjà réussit à se tirer une flèche dans le talon ? Nico : HAHA ! Sans rire ?
Nico et les siens deux gardes du corps éclatèrent de rire et Cowcow leur compta tous les exploits d’Iro à l’arc. Celui-ci, vexé, croisa les bras et partit en boudant. Pendant ce temps, dans le palais Antora croulait sous la charge de travail. Entre graver dans un manuscrit les aventures « épiques » des paladins Lumineux et s’occuper de la paperasse de l’empire, Antora n’avait pas beaucoup de temps libre, pour ne pas dire aucun. Il avait redemandé à trouver un assistant script et les candidats potentiels s’étaient encore présentés.
Antora : Bon, première question, est-ce que vous savez écrire ? _ Oui. Mais par contre je ne sais pas lire. Antora : Comment on peut savoir écrire et ne pas savoir lire ? _ Beh j’peux pas tout faire. Vous ne trouverez pas de script si vous êtes aussi exigeant ! Antora : Bon cassez-vous ! Suivant ! _ Bonjour ! Antora : Bonjour, asseyez-vous ! Alors, est-ce que vous savez écrire ? _ Oui ! Antora : … Et est-ce que vous savez lire ? _ Aussi oui ! Antora : Ah parfait ! Eh bien, deux heures pour trouver quelqu’un qui sait faire quelque chose, si c’est pas dommage… _ Mais j’vous préviens mon boulot c’est temporaire, c’est pour un stage de 5 mois. Antora : Oh vous faites encore vos études ? En quoi ? _ En licence Commerce, ingénierie navale et pâtisserie ! Antora : Ah oui, une filière pas évidente ouais. Comment vous vous appelez ? _ Piroth, mais les autres m’appelle brisenoix. Antora : Ah, non mais je vais me contenter de votre nom d’Etat. Eh bien Piroth, veuillez signer ici pour être embauché.
Antora se leva et ouvrit la porte de son local pour annoncer aux autres que le poste était prit. La foule se dispersa en maugréant. Antora retourna à son bureau.
Antora : Bon, j’espère que tu commenceras rapidement parce qu’il y a pas mal de boulot sur la planche. Les empereurs m’ont confié une tâche importante. Piroth : Importante comment ? Antora : importante dans le sens primordiale. Piroth : primordiale comment ? Antora : Bah euh… Dans le sens où elle doit impérativement être faite ! Piroth : Impérativement comment ? Antora : Bon non, je n’ai pas le temps de jouer. Alors tu vois ces textes, il faut les recopier en trois exemplaires alors mets toi au boulot, les deux empereurs m’attendent. Piroth : Qu’est-ce que je fais quand j’ai finis ? Antora : Eh bien après il faut recenser les ordres de perquisitions qui sont rangés dans cette étagère. Piroth : Et après qu’est-ce que je fais quand j’ai fini ? Antora : Mais ça va te prendre au moins deux jours ! Piroth : Eh ben qu’est-ce que je fais dans deux jours ?
Antora sortit en claquant la porte de son bureau. Il fit trois pas dans le couloir et s’arrêta en se collant une claque sur le front.
Antora : Brisenoix, mais bien sur ! J’comprends le surnom maintenant ! Oh j’aurai mieux fait de prendre quelqu’un d’autre.
La porte de son bureau s’ouvrit dans son dos et Piroth passa sa tête dans l’encadrement de la porte avec un petit sourire narquois.
Piroth : Et si j’ai fini au bout d’une journée et demie, j’attends une demie journée avant de me remettre au travail ou bien… ? Antora : CA SUFFIT BRISENOIX ! Piroth : CHEF OUI CHEF !
Antora partit d’un pas rageur en direction de la Cour en marmonnant. Oh il allait le détester ce stagiaire, il sentait qu’il allait le détestait, c’était même sur et certain. Il traversa les différents couloirs sans prêter attention aux autres, il ne réagit même pas lorsqu’il vit le capitaine Minalias hurler de douleur après s’être prit un coup de pied dans le derrière par son subordonné et repartir en courant.
Il entra dans la Cour de la Lumière où les deux empereurs l’attendaient tout en dévorant un paquet de princes de LU.
Antora : Empereur Mickions, empereur Falkord. Pouvons-nous commencer ? Mickions : Minute c’est l’heure du quatrième goûter. Antora : Nous ne pouvons attendre, cette mission est cruciale ! Imaginez que vous ne soyez plus de ce monde avant la fin de l’histoire ! Falkord : il marque un point là ! Mais on va quand même finir le quatrième goûter.
Antora se retint de hurler de rage tandis que les deux empereurs se piffraient de leurs gâteaux préférés. Après plusieurs minutes à les entendre mâcher, Mickions leva les bras en l’air et cria en envoya des miettes partout :
Mickions : V’ai pfiniiii ! Antora : On va pouvoir commencer alors.
Tout trois s’allongèrent par terre et fermèrent les yeux. Antora tenta de se calmer, il devait avoir les idées claires pour accomplir sa mission. Il respira profondément et attendit que la Lumière use de sa magie pour le transporter dans le passé. Toutefois il ne se passait rien. Il tendit l’oreille et entendit des bruits de mâchouillement. A chaque fois il allait lui faire le tour…
Antora : Empereur Mickions, vous allez arrêter de manger vos gâteaux à chaque fois qu’on va faire le rituel parce que je comMENCE A EN AVOIR ASSEZ ! Mickions : Cool, j’arrête ! Falkord : Faut pas s’énerver pour s’y peut ! Reste easy !
Antora referma les siens yeux et attendit. Il sentait la magie commencer à affluer autour de lui, il allait bientôt repartir pour le passé.
_ ALORS LA VOUS ME PRENNEZ VRAIMENT POUR UNE CONNE ! Mickions & Falkord : Ah non, pas elle !
La magie disparut et Antora rouvrit les yeux. Magouz venait de mettre les deux pieds dans la pièce, les mains sur les hanches et une expression assassine sur le visage.
Magouz : Il est 15 h 00 c’est l’heure de votre footing de l’après midi, et au lieu de ça je vous retrouve en train de pioncer, Falkord : Non mais en fait…. Magouz : NON MAIS VOUS VOUS FICHEZ DE QUI ? *POUEET*
Tous tournèrent le regard vers Falkord qui devint tout rouge. Celui-ci se mit à tripoter les siens doigts mal à l’aise. Il afficha un sourire gêné.
Falkord : Désolé, mais quand j’ai peur je lâche une caisse. Et là j’ai vraiment peur… Antora : Mais c’est vraiment dégeu… Magouz : Vous allez vous levez tout de suite bande de mollusques et fil… _ Ouaïeuh ! Euh ‘scusez moi !
Minalias venait de s’arrêter devant le portail de la Cour. Derrière lui : Abrucile qui ne cessait de lui coller des coups de pied. Il avait le visage tendu par la concentration, s’assurant que son pied atteigne son but à chaque fois. Le capitaine transpirait à grosses goutes et respirait comme un phoque, exténué par son effort physique.
Minalias : Pour l’enquête je d… OUAÏEUH ! Je dois interroger le script ! Abrucile : Allez, on court gros patatouf ! Minalias : OUAÏEUH ! Je dois courir entre deux interrogatoires pas pendant l’interrogatoire ! De toute façon ça ne sert à rien, je pèse que 130 kilos ! Falkord : C’est bien peu ! Magouz : Tu oses discuter mes ordres ?
Falkord lâcha une nouvelle flatulence lorsque la diététicienne dégaina son fouet. Elle le claqua sur le pied de Minalias qui hurla de douleur.
Magouz : C’est ce qu’on va voir ! Toi là ! Abrucile : Ludieu, j’m’appelle Abrucile ! Magouz : Abrucile, emmène-moi ce sumo dans la cour de la forteresse. Je vais lui donner une séance spéciale d’exercice ! Abrucile : Ludieu ! Oui m’dame ! Allez en avant le gros ! Minalias : OUAÏEUH ! Pas la peine de frapper !
Le capitaine, son fidèle bras droit et la diététicienne quittèrent enfin la pièce. Antora se rallongea sur le sol. *Dans quel monde je vis…* Il poussa un long soupire et ferma les yeux. La magie recommença à affluer. Le rituel fut une nouvelle fois interrompu par des sanglotements. Antora ouvrit les yeux et se redressa ne pouvant plus contenir sa haine.
Antora : C’est quoi encore ? Falkord : Doucement, reste easy !
Iro fit son apparition.
Falkord : Qu’est-ce qu’il y a mon p’tit gars ? Iro : Ben c’est Cowcow il arrête pas de se moquer de moi avec les siens copains ! Et pis on m’a volé ma bourse avec un lapin ! Et quand je suis revenu j’ai marché dans une bouse de cheval ! Antora : DEGAGE DE LA TOI !
Iro regarda Antora avec surprise et il s’enfuit en courant.
Iro : Je déteste ce palais ! Bouhouhou ! Mickions : C’était pas très malin ! Il a besoin de réconfort, pas de réprimandes ! Antora : Allez, qu’on en finisse ! Falkord : Ca va cool ! Reste easy !
*Et ça veut dire quoi easy d’abord ?* Antora ne chercha même pas à comprendre et ferma encore une fois les yeux, en espérant que cette fois ce soit la bonne, sinon il démissionne. Le rituel se déroula enfin sans encombre. Antora se sentit quitter le sol et devenir aussi léger qu’une plume. Lorsqu’il rouvrit les yeux il se retrouvait sur le pont, ce fameux pont. Les teutons étaient partis, probablement vaincus. Visiblement Falkord et Cowcow avait rejoins Mickions et Iro pour attaquer l’ennemi par derrière. Antora avait raté la bataille, mais peu importe. La vue des entrailles lui retournait l’estomac. Toutefois il voulait savoir ce qu’il restait des teutons vaincus, capturés, massacrés ou en fuite ? Antora plana au dessus de la foule de soldats Lumineux afin de trouver l’un des paladins. Il aperçu Gryfon et le vieux Vovvy. Antora s’approcha d’eux.
Gryfon : Votre histoire de tortue m’a vraiment ému ! Une véritable réussite ! J’ai adoré le passage où votre tortue court pour aller aux toilettes. Vovvy : Oui oui, une tortue qui court c’est toujours impressionnant. Gryfon : Ca ne doit pas être facile de surveiller les tortues non ? Vovvy : Oh en effet ! Une fois j’ai quitté une tortue des yeux pendant trente secondes, elle en avait profité pour se déplacer de 12 centimètres. Le vieux Vovvy est un peu dépassé par moment.
Antora s’éloigna de ces deux là. Il n’y avait rien d’intéressant dans leur conversation. Il se déplaça, passant indifféremment à travers les hommes jusqu’à trouver Mickions et Falkord.
Mickions : Ca c’est une victoire ! Falkord : Comment on leur a explosé les miches ! Mickions : Dommage que le Chevalier Blackcastle ce soit enfui ! Falkord : Les éclaireurs ont retrouvé leurs traces ! Ils se sont enfuis à travers la jungle à l’Est. Mickions : Et si on en croit ce que nous avait dit Dame Titia il n’y a que le bastion d’Eurmein dans cette direction. Falkord : La dernière résistance teutonne sur l’île. Nous touchons au but ! Mickions : Si nous nous mettons tout de suite en route… Falkord : … Nous pourrons les attaquer avant qu’ils n’aient le temps de préparer leurs défenses ! Mickions : Et hier j’ai mangé une banane !
Antora se plaqua la main sur le visage. C’est dommage cette conversation était intéressante jusqu’à ce qu’elle ne dévie sur la gastronomie. Après avoir discutaillait pour savoir si la noix de coco était meilleure que la banane, Falkord sonna le rassemblement. Mickions se plaça face à les siens hommes pour leur faire un discours.
Mickions : Mes amis ! Depuis notre arrivée nous n’avons cessé de nous battre pour protéger nos familles de ces infâmes teutons ! Nous avons livré des combats acharnés ! Et pourtant ce n’est pas fini ! Je sais que vous êtes épuisés ! _ Non non ça va ! Mickions : Bah si, quand même, vous venez de faire une bataille, vous devez être crevés ! _ Non non on gère ! _ On tient le coup c’est bon ! Mickions : Bon et bien… Vous savez tous que JE suis crevé. Le cerveau est un muscle qui se contracte chaque fois que l’on réfléchit. Et le mien n’a cessé de se contracter ces derniers jours. Heureusement, pour aller vers la dernière forteresse teutonne, j’ai Poupoune pour m’accompagner !
Mickions enfourcha son cheval et brandit son épée.
Mickions : En avant, pour la victoire !
Il lança son cheval au galop tout en criant « ya. » Il avança, sa coupe de cheveux ridicule ondulant sous le vent. Antora se plaqua une nouvelle fois les mains sur le visage.
Falkord : HEEE MICKIONS ! C’EST DE L’AUTRE CÔTE !
Il y eut un flash lumineux et Antora fut téléporté à bord du navire de l’impératrice Titia. Elle et sa flottille étaient aux prises avec une flotte teutonne. Les navires phoenix avaient largement le dessus et c’était presque la fin de la bataille. L’impératrice était debout sur le pont et hurlait des conseils stratégiques à les siens hommes.
Titia : Allez ! On va les avoir ! Antoine, tu as une coupure au doigt va à l’infirmerie ! Hubert fais attention quand tu vas avancer, il y a écharde sur le plancher ! Robert, remonte tes jambières non mais ho ! _ L’ennemi est vaincu ! Titia : Belle victoire, mais il y encore quelques lacunes !
Elle claqua des doigts et le Phoenix de flamme apparut. Il se divisa en trois cercles de flamme et les trois autres empereurs arrivèrent.
Titia : Je viens à l’instant de défaire les renforts teutons. Les paladins Lumineux devraient mettre la main sur leur objet magique, ce n’est plus qu’une question de temps. Loup noir : Ah, cool. Endof : ouais, c’est super… Titia : Eh bien, qu’est-ce que se passe ? Loup Gris : Neo vient d’arriver, je pense qu’il veut participer à la conversation. Titia : Oh ciel !
Un quatrième cercle de flamme apparu ayant en son centre la tête de Neo.
Neo : SALUT ! Titia : Bonjour Neo. Neo : QUOI ? Titia : BONJOUR ! Neo : QUOIIII ? Titia : BONJOUUUUUUUUUUUUR ! Neo : AH SALUT OUAIS, ALORS QUOI DE NEUF ? Loup noir : RIEN ! Neo : QUOI BIEN ? Loup noir : J’AI PAS DIRE « BIEN » J’AI DIS « RIEN » ! Titia : Bon moi je vous laisse !
Elle claqua des doigts et les quatre cercles de flamme disparurent. Lorsqu’elle tourna la tête, elle vit que tous les siens hommes la regardaient.
Titia : Quoi ? Oui il est sourd et alors ? C’est pas bien de se moquer de ceux qui sont ont des problèmes auditifs c’est bien clair ? Pillez moi tous ces navires teutons et en route pour l’archipel ! Il faut voir si les deux autres ont réussis à s’emparer de la corne !
Antora fut une nouvelle fois téléporté pour retrouver l’armée Lumineuse, Mickions, Falkord, Iro, Cowcow, Gryfon et Galic à leur tête. Ils s’étaient engagés dans une énorme jungle. La végétation était extrêmement dense ce qui rendait la progression assez lente. Ils avaient rapidement perdu les traces des fuyards teutons, d’ailleurs ils étaient perdus tout court. Ils se contentaient d’avancer complètement au hasard en espérant tomber par hasard sur le bastion d’Eurmein.
Galic : Stop ! Falkord : Quoi ? Galic : Une barrière magique, juste devant nous !
Les chevaliers lumineux plissèrent les yeux pour regarder devant eux mais ne virent rien.
Iro : Bah j’vois rien moi. Galic : Normal, c’est une illusion ! On croit qu’il y a rien devant nous mais en fait non, c’est un piège ! Heureusement que je suis illusionniste. Mickions : Mais alors on fait quoi ? Galic : Je vais tenter de désactiver la barrière ! Cowcow : Non mais ça se trouve y a rien ! Galic : Bon c’est qui l’illusionniste ici ?
L’homme à la robe blanche s’avança de quelques pas et écarta les bras. Tous les hommes derrière lui le regardaient avec fascination à l’exception de Cowcow qui soupirait.
Galic : Hmm… Je vois, heureusement que j’étais vigilant, c’est une véritable vacherie ce sort. Cowcow : Mais y a pas de sort ! Y a que du vide ! Galic : chuuuuuuut ! J’ai besoin de toute ma concentration pour le désactiver. Karimastof poundinariomaaaaaaa !
Galic tendit les siens bras vers l’avant et rien ne se passa. Il resta plusieurs secondes sans bouger sans que rien ne sorte de les siens doigts. Il se redressa et se retourna vers les autres. Il écarta les cheveux de son visage et replaça convenablement sa barbe planche puis il souffla un grand coup.
Galic : Voilà, c’était un sortilège de pro, mais j’l’ai eu. Cowcow : Tu l’as eu ? Il ne s’est rien passé ! Galic : C’était une illusion, un truc invisible ! Tu ne pouvais pas voir ! Cowcow : Je n’ai rien vu puisqu’il n’y avait rien ! Galic : Hé ho, je suis illusionniste ! Iro : Illusionniste en mousse ! Cowcow : Ah non pardon. Il est doué comme illusionniste. Il nous donne l’illusion qu’il sait faire des trucs ! Tout de même ! Galic : Rah vous me faites chier ! On va tous mourir dans un orage radioactif ! CHARIMA BOOMBOOM PAMPAM POUPO… Mickions : STOOOOOOOOOOOP !
Galic s’arrêta en plein de milieu de son incantation et regarda Mickions.
Galic : Quoi stop ? Mickions : Il n’y peut y avoir qu’un seul Poupoune ! Or de question que tu en fasses apparaitre un autre ! Galic : Ce sort est censé tous nous tuer dans un orage ! Iro : Ouais mais la dernière que tu l’as fais ça a fait apparaitre un cheval ! Gryfon : Confondre le sort pour créer des orages et celui pour créer des chevaux, faut vraiment pas être doué ! Mickions : Pas n’importe quel cheval ! C’est Poupoune qu’il a fait apparaitre ! Allez en avant ! Falkord : En avant rien du tout, y en a marre ! On est paumé faudrait finir par se rendre à l’évidence ! Mickions : Qu’est-ce qu’on fait alors ? Falkord : Je pars en éclaireur ! Mickions : Moi aussi ! Falkord : D’accord mais sans cheval, faut rester discret ! Mickions : J’viens pas alors ! Falkord : Tant pis, si je trouve la corne d’abondance, elle sera pour moi ! Mickions : C’est bon j’arrive.
Mickions descendit de sa monture et lui fit un gros câlin pour lui souhaiter au revoir. Falkord confia un parchemin sur lequel il avait écrit la recette de les siens gâteaux à Iro.
Falkord : Suis les instructions, je veux que ce soit prêt à mon retour ! On verra s’ils sont mangeables cette fois-ci !
Falkord se rapprocha de Mickions et s’accroupit. Il plongea les siens mains dans la boue et se releva. Il plaqua ensuite les siens mains toutes noires sur le visage de Mickions et étala la boue sur sa figure.
Falkord : c’est de la peinture de guerre, pour intimider les ennemis. Mickions : Ingénieux !
Un flash lumineux téléporta Antora tandis que Mickions et Falkord plongeaient leurs visages dans la boue pour faire leurs peintures de guerre. Il se retrouvait dans une petite pièce sombre. Il était déjà venu ici la dernière fois, c’était la que les deux empereurs du Néant expliquaient au chevalier Darthy leur plan d’embuscade. Ils étaient tous les trois toujours là. Barbarius semblait complètement blasé, il avait renoncé à coller des claques à Darthy et se contentait de regarder la table avec des yeux amorphes.
Attila : Et donc, qu’est-ce que tu dois faire pour lancer l’embuscade ? Darthy : Et ben je dois baisser le bras droit. Attila : Et c’est lequel votre bras droit ?
Le chevalier Darthy hésita un moment puis leva le bras.
Darthy : Ouais ouais ! Attila : Tu as vu Barbarius ? On a enfin réussit ! Barbarius : Bah c’est pas dommage on lui explique depuis hier matin ! Darthy : Ouais ouais, mais j’ai une question. Comment je fais si mon bras droit est déjà baissé ? Attila : Bah tu le lèves en l’air et après tu le rabaisses. Darthy : Ouais ouais… Non mais c’est galère. Ce que je vais faire c’est que je vais garder mon bras droit en l’air jusqu’à l’embuscade.
Il leva son bras. Barbarius soupira d’ennui et Attila haussa les épaules.
Attila : Après 22 heures 38 minutes et 17 secondes, nous enfin réussit à faire comprendre au chevalier Darthy qu’il devra baisser le bras droit pour lancer l’embuscade. Barbarius : J’ai peine à y croire. Darthy : Ouais ouais… Mais question, si Mickions n’est pas là quand je vais tendre l’embuscade, comment on fait après ?
Barbarius hurla et envoya trois coups de boules contre la table. Il se leva et bondit sur Darthy. Ils tombèrent tout deux à la renverse. Barbarius le secouait dans tous les sens et Sire Darthy faisait ce qu’il pouvait pour maintenir son bras droit en l’air.
Darthy : Ouais ouais attention ! Si je baisse mon bras, notre plan est foutu ! Barbarius : Tu vas voir ce que je vais en faire de votre bras ! Attila : Barbarius non ! Darthy : Ouais ouais AAAAAAAAÏEEEEEEEEEEEEEEEEUH ! Attila : Mais pourquoi tu lui as cassé le bras !? Barbarius : Voilà, et comme ça tu vas baisser le bras gauche pour l’embuscade. Darthy : Ouais ouais, et c’est lequel le bras gauche ? Attila : Celui qu’est pas cassé.
Darthy regarda les siens deux bras pendant un moment.
Darthy : Non j’vais pas y arriver. Pouvez recommencer depuis le début s’il vous plait ? Barbarius : Bon c’est bon, j’en ai marre ! J’vais la faire moi-même cette embuscade.
Il se releva et quitta la pièce Attila sur les siens talons. Il alla dans l’armurerie et ouvrit un placard contenant des haches de différentes tailles.
Barbarius : Il faut être rapide, je vais prendre ma gamme de voyage.
Il prit une dizaine de haches et les attacha à son armure. Il ressemblait maintenant plus à un porc épique qu’à un être humain.
Barbarius : On se met en route, on a assez perdu de temps ! Attila : Parfaitement, le temps c’est de l’or ! Et le temps perdu c’est la banqueroute !
Antora fut une nouvelle fois téléporté pour revenir sur l’archipel d’Illumira. Il se retrouva en compagnie de Falkord et Mickions, ils s’étaient entièrement plongés dans la boue et on ne distinguait plus rien sur eux, pas même la tenue rouge et bleue de Falkord. Ils avançaient « discrètement », fléchis sur leurs appuies, se collant contre les troncs des palmiers, exécutant parfois des pirouettes pour aller d’un arbre à un autre. Cela faisait très pro, hélas bien trop souvent ils tombaient par terre en criant des gros mots. Finalement ils étaient tout sauf discrets.
Mickions : La voie est libre ? Falkord : Quelle voie, derrière nous ou devant nous ? Mickions : Euh je sais pas, les teutons ils sont où ? Devant ou derrière ? Falkord : Pas la moindre idée. Mickions : Ah ! Par là ! Falkord : Pourquoi par là ? Mickions : Une intuition !
Mickions partit en effectuant un plongeon pour se cacher dans un buisson. Il fit signe à Falkord d’avancer. Ainsi les deux paladins Lumineux progressaient dans la jungle, enchainant les acrobaties ridicules. L’intuition de Mickions les conduisit à un cul-de-sac et ils durent faire demi-tour. Ils passèrent deux jours à avancer au hasard dans la jungle, se nourrissant de noix de coco. Antora commençait à penser qu’ils n’allaient rien trouver mais les deux éclaireurs ne perdaient pas espoir.
Ils s’enfoncèrent dans un véritable labyrinthe naturel, remplis de canyons et de cours d’eau. Leur détermination finit par porter les siens fruits. Après avoir escaladé une petite falaise ils bénéficiaient d’un avantage de hauteur qui leur permettait de contempler les environs. Ils virent le bastion, à environ un kilomètre de leur position.
Falkord : Enfin ! Mickions : Les autres vont être fiers de nous quand nous leur apporterons la nouvelle ! Falkord : Euh ouais mais… Tu te souviens du chemin pour rentrer toi ? Mickions : Bah… Non ! Falkord : Alors tant pis ! Nous allons devoir nous débrouiller sans eux. Mickions : Alors c’est ainsi que tout va se terminer. Les deux élus de la Lumière face à une horde de mercenaires teutons. Falkord : C’est ici que nous allons écrire notre histoire ! Ici que nous deviendrons des légendes ! Mickions : Hé regarde, le scarabée là ! Il est en train de marcher sur une feuille de palmier ! Falkord : Mais c’est trop mort de rire ! Hahaha !
Antora plaqua les siens mains contre sa tête. Deux jours que ces deux abrutis s’étaient perdus et c’était un véritable miracle qu’ils soient toujours en vie. Et ils n’avaient cessé de se marrer en regardant des scarabées. Au moins vingt fois ils s’étaient arrêtés pour regarder un scarabée en rigolant. Pourtant il n’y avait rien de drôle, mais rien que d’en voir un les faisait exploser de rire. C’était désespérant. Au fond de lui, il espérait qu’ils allaient se faire tuer en entrant dans le bastion pour que cette histoire s’arrête enfin.
Mickions et Falkord se mirent en route, après s’être perdus sept fois ils arrivèrent devant la forteresse. Ils restèrent cachés derrière les palmiers.
Mickions : Le bastion a l’air lourdement défendu. Les teutons n’ont pas envi de nous le céder. Falkord : Ah bon ? J’vois personne moi. Mickions : Euh… Ouais mais en fait j’avais prévu de dire cette phrase en arrivant. Falkord : Faut arrêter de prévoir des trucs comme ça. Allez, on y va !
Ils sortirent de leur cachette et s’avancèrent vers le corps de garde. Aucun signe d’activité ne provenait du bastion. Ils finirent par entrer dans la cour du château. Les teutons étaient venus ici, ça se voyait aux détritus qui trainaient un peu partout. Mais ils étaient visiblement partis depuis un moment. Le bastion était très imposant et aussi très beau si l’on exceptait tout ce qu’avait laissé trainer les teutons avant de partir. C’était plus une ville fortifiée qu’un bastion. Il y avait de nombreuses fontaines un peu partout, et les bâtiments se dressaient tout autour du château, à cheval sur les murailles.
Mickions : Mince, on les a ratés ! Falkord : Pourtant on a fait vite ! Mickions : Qu’est-ce qui a bien pu les pousser à s’enfuir ? Falkord : Ils ont peut être déjà trouvé la corne, là c’est la cata. Mickions : Ne parle pas de malheur !
Mickions s’éloigna de son compatriote. Il venait de voir un grimoire qui trainait par terre. Il l’ouvrit à la dernière page et lut : Mickions : Le chevalier Blackcastle nous a ordonné de fuir. Nous repartons sans la corne, mais mieux vaut ça que de se faire dévorer par le dragon. Hé Falkord t’as entendu ? Y a un dragon ici, c’est cool non ? HE FALKORD Y A UN DRAGON AU DESSUS DE TOI !
Une créature ailée mesurant trois mètre de long arriva en volant il passa au dessus de Falkord.
Falkord : Ah non, il va me chier des…
Trop tard.
Falkord : … sus. Mickions : Falkord tu vas bien ? Falkord : Un jour j’irai chier sur un dragon pour qu’il puisse voir quel effet ça fait ! Mickions : Vite il faut se mettre à l’abri !
Mickions et Falkord partirent en courant vers une fontaine et plongèrent dedans lavant ainsi leurs corps de la bouse et de la boue. L’eau devint marron en quelques secondes. Ils ressortirent leurs têtes de l’eau. Le dragon volait au dessus du bastion poussant des cris.
Falkord : Comment on va le tuer ? Mickions : En lui collant un coup d’épée dans la tête ! Falkord : Très astucieux, en avant !
Ils sortirent tous les deux de la fontaine et s’avancèrent au centre de la cour en hurlant. Le dragon fondit sur eux. Ils plongèrent chacun d’un côté pour l’éviter. Le dragon atterrit lourdement sur le sol. Mickions se redressa et brandit son épée.
Mickions : Viens là espèce de… De… Hé Falkord, de quoi je pourrai insulter un dragon ? Falkord : De trou d’balle. Ca colle à peu près avec tout. Mickions : Ok ! Viens là espèce de trou d’balle !
Le dragon ouvrit grand sa gueule et cracha un jet de flamme, Mickions se décala et l’évita de peu. Falkord bondit sur le flanc de la créature qui lui colla un coup de patte négligeant pour le repousser. Elle avait jetait son dévolu sur Mickions, trouvant probablement la chair de celui-ci très appétissante. Elle fondit sur lui pour essayer de la dévorer celui esquiva une nouvelle fois et tomba en arrière. Falkord regarda autour de lui et trouva une vieille chaise abimée. Il rengaina son épée et s’en empara.
Falkord : Regarde ce que j’ai trouvé ! J’vais l’assommer avec ça ! Mickions : Tu pourrais pas plutôt le tuer avec votre épée ? Falkord : Mais non regarde !
Le dragon était sur le point de dévorer Mickions lorsque Falkord arriva en courant et frappa de toutes les siens forces sur la tête du dragon. La chaise explosa en mille morceaux et le dragon tourna lentement son museau vers Falkord.
Mickions : J’t’avais dis d’utiliser l’épée ! Falkord : T’inquiète, j’ai un plan !
Falkord recula de quelques pas pour coller son dos à la muraille. Le dragon le regarda un moment puis fondit sur lui. Falkord plongea sur le côté et la tête du monstre heurta violemment le mur l’assommant sur le coup. Le paladin en rouge et bleu se releva avec un sourire triomphant.
Falkord : Et voilà ! T’as vu l’astuce ? Mickions : Je l’achève ! Falkord : Non ! Retourne-toi ! Mickions : Pourquoi ? Qu’est-ce que tu vas faire ? Falkord : Je vais faire ce que j’aurai du faire il y a bien longtemps, je vais chier sur un dragon !
Antora s’était emparé de ces parchemins et de sa plume pour retranscrire ce combat avec exactitude… Puis il se dit que finalement il allait plutôt remanier ce combat de toutes pièces. Les deux paladins reprirent leur souffle et entrèrent ensuite dans le donjon en ruine. Les teutons avaient fait des fouilles cela se voyait. La plupart des pièces et couloirs étaient effondrés.
Mickions : On va quand même pas déblayer tout ça à deux. Falkord : Mickions, faisons preuve d’astuce ! Qui est notre dieu ? Mickions : La Lumière ! Falkord : Alors qui est-ce qui va filer un coup de main ? Mickions : Ingénieux ! Oh Lumière, déblaye-nous le passage !
Rien ne se passa.
Mickions : … S’il te plaît ?
Le sol se mit légèrement à trembler et les morceaux de pierres effondrés se remettaient lentement à leurs places. Mickions et Falkord regardaient autour d’eux le bastion se reconstruire en quelques secondes.
Mickions : Ben ça alors ! Merci Lumière ! Falkord : Tout est comme neuf ! Mickions : allons-y !
Ils entendirent alors un gros hurlement provenant de l’extérieur.
Falkord : Tu as entendu ? Mickions : On dirait que le dragon est réveillé. On aurait mieux fait de l’achever ! Falkord : Non, il vivra avec la honte de s’être fait chier dessus ! Allons trouver la corne !
Ils s’enfoncèrent dans le labyrinthe et la Lumière téléporta Antora. Il se retrouva de nouveau en pleine jungle avec l’armée lumineuse. Ils avaient finalement repris la route, abandonnant tout espoir de voir Falkord et Mickions revenir.
Cowcow : Si t’arrêtait d’inventer des barrières magiques là où il y en a pas, on irait plus vite ! Galic : J’invente pas, c’est juste que vous ne pouvez pas les voir ! Cowcow : Et puis si on arrêtait de trainer ces deux catapultes avec nous ! On irait plus vite ! Iro : Non, on les garde ! Cowcow : Mais enfin, ça prend un temps fou à déraciner les arbres pour faire avancer ces deux engins ! Iro : Quand on sera arrivé devant les murailles du bastion on sera bien contents de les avoir nos catapultes. Gryfon : Chut ! Vous entendez ? Galic : Un bruit sinistre dans les airs, surement une puissante magie à l’œuvre ! Cowcow : Mais c’est pas bientôt finit tes histoires de magie ? Gryfon : Non regardez, c’est un dragon ! Iro : Armez les catapultes ! Cowcow : Tirer sur un dragon en vol avec une catapulte. Tu sais que tu es unique en votre genre ? Bon, il est temps pour moi de disparaitre. Attention, un pigeon ros… Bah non ça sert à rien là.
Les gens étaient tous occupés à regarder le dragon, Cowcow put disparaitre sans soucis. Iro courut vers la catapulte et l’actionna. Le rocher fut propulsé à une vitesse vertigineuse dans les airs. Il monta jusqu’à une certaine altitude puis redescendit et atterrit… Sur la catapulte.
Cowcow : Mais qu’est-ce qui c’est passé ? Ne me dis pas que t’as réussis à te tirer dessus avec une catapulte ! Iro : Bah euh… J’ai pas fais exprès ! Cowcow : Non mais c’est surnaturel à la fin ! Iro :Mais c’est pas ma faute, y a eu un coup de vent ! Cowcow : Quoi ? Un coup de vent ! Bon vite, il faut nous dissimuler, sortez les peaux de vache ! Gryfon : Trop tard, il fonce sur nous ! Galic : Je vais le repousser : Charisma matou, charisma mata, charisma toutou, charisma tata ! CHARISMA MATOU MATA TOUTOU TATA !
Une flèche sortit des mains de l’illusionniste et alla se planter dans le ventre de dragon.
Cowcow : Attends, tu nous sors une formule à rallonge pour tirer une flèche ? Tu pouvais pas faire une boule de feu ? Galic : Une boule de feu ? Pas de problème ! Fireball !
Une grosse boule de flamme sortit des mains de l’enchanteur et toucha le dragon.
Cowcow : Bah voilà, plus efficace et plus rapide à prononcer. Galic : Ouais mais bon ça ne sert à rien, les dragons sont insensibles au feu. Iro : Il réattaque attention !
Le dragon passa juste au dessus de l’armée. L’une de les siens pattes attrapa Gryfon. Le monstre reprit de l’altitude et s’éloigna vers le sud emporta avec le pauvre artiste.
Gryfon : Au secouuuurs ! Non d’oune putana ! A l’aiidé ! Yé souis trop soublime pour mourir ! Sauvez moéééééééééééé ! Iro : Même quand il va mourir il parle avec son accent ridicule. Cowcow : Nous devons aller l’aider ! Iro : Bah faut se rendre à l’évidence, il est foutu. Galic : Pas sur, c’est une espèce assez répandue de dragon dans les îles tropicales. Son nom scientifique et le Dragonuriatus capricus poilaucus. Ila pour habitude d’emmener les siens proies dans son antre et de ne les dévorer qu’après le coucher du soleil. Iro : Et quelle est-il ? Galic : Nous avons encore quatre heures devant nous, ce qui est suffisant. Cowcow : Et comment on va trouver le repère de la créature ? Galic : Nous le trouverons facilement, les dragons passent leur temps à voler autour de leurs repères. Cowcow : C’est moi où les scénaristes ont tout prévu pour qu’on puisse sauver Gryfon ? Galic : Chut ! Respecte votre texte un peu ! Cowcow : Pardon pardon… Bon, je pars sauver Gryfon des griffes du dragon ! Iro : Bonne idée, on va le retrouver et le tuer à coup de catapultes. Cowcow : Non on laisse tomber les catapultes. Il faut un petit groupe rapide pour aller le récupérer. Je vais à l’antre du dragon pour sauver Gryfon. Galic : Je viens aussi, ma magie pourra t’aider contre cette créature ! Iro : je suis de la partie. Toi là ! Ouais toi, je te nomme capitaine. Conduis l’armée et commence le siège du bastion, nous vous rejoignons dés que possible !
L’illusionniste, l’assassin et l’expert de la catapulte s’enfoncèrent dans la jungle pour poursuivre le dragon tandis que l’armée reprit sa route en direction du Bastion. Antora commença à suivre les trois chevaliers lorsque la Lumière le téléporta. Il se retrouva de nouveau avec Falkord et Mickions. Ils venaient d’arriver dans une pièce avec en son centre un hôtel et dessus reposait la Corne d’abondance.
Mickions : Tu vois, c’était facile. Mis à part les 48 morts vivants qui nous ont attaqués. Falkord : Et les 6 fosses piégées qui se sont ouverts sous nos pieds. Mickions : Et les pièces gazées qui se sont refermés sur nous. Falkord : Et encore, on ne compte pas le couloir où les murs se sont rapprochés, on a faillis finir broyés. Mickions : Mais le plus dur fut le combat contre ce Scorpions géant. Falkord : C’est sur, 3 mètres de haut il était imposant. Antora : Euh… Ils sont sérieux là où j’ai vraiment un truc incroyable ?
Mickions s’approcha de l’autel et s’empara de la corne. Il plongea aussitôt sa main dedans et en sortit un saucisson.
Mickions : A TAAAABLE ! Falkord : Envoies en moi un ! Mickions : Hé les portes !
Les portes de la pièce se refermèrent derrière eux. Mickions et Falkord poussèrent de toutes leurs forces pour tenter de les rouvrir mais en vain.
Falkord : Nous sommes piégés. Mickions : Pas grave on a la corne. On ne mourra pas de faim, plus qu’à attendre que quelqu’un ne vienne nous délivrer. Falkord : A moins que personne n’arrive jusqu’ici…
Iro, Cowcow et Galic parviendront-ils à sauver Gryfon des griffes du dragon ? L’armée lumineuse parviendra-t-elle a capturer le bastion non défendu ? Mickions & Falkord vont-ils mourir de vieillesse dans cette pièce ? Barbarius va-t-il casser le bras gauche de Sire Darthy par pur sadisme ? Vous serez tout cela dans notre prochain épisode. [/left]
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